Apres le dernier remaniement ministériel,Les Algériens saluent la décision de Bouteflika

Apres le dernier remaniement ministériel,Les Algériens saluent la décision de Bouteflika
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L’opération de grand nettoyage décidée au sein de l’équipe gouvernementale et au sein de plusieurs institutions stratégiques, serait sans doute suivie par un autre époussetage dans le corps des walis et des chefs de daïras. Elle était indispensable pour le pays, selon l’avis de la majorité des citoyens que nous avons sondés.

Evidemment, ce grand coup de pied dans la fourmilière de l’administration était nécessaire pour redonner la confiance au peuple et la dignité à élite et à plusieurs cadres offusqués par l’autoritarisme de certains ministres et hauts cadres limogés par le président Bouteflika.

Après la nomination de quatre walis au gouvernement on s’attend, dans les prochains jours, à vaste mouvement des walis à l’instar de celui opéré au gouvernement. Cette dernière opération a été vivement saluée par les citoyens qui en ont vu une lueur d’espoir pour sortir le pays de son marasme dû à l’incompétence de certains ministres qui, malheureusement, n’ont pas été à la hauteur des attentes du peuple et du président Bouteflika.

« Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika devrait désormais choisir de nouveaux walis dont le souci premier sera de prendre en charge les préoccupations de leurs concitoyens et de penser l’avenir autrement qu’à travers les subventions et la rente pétrolière », comme l’a bien expliqué un professeur d’université en l’occurrence M. Larbi. Pourquoi le président Bouteflika a mis d’un coup, à quelques mois de la prochaine présidentielle, près de la moitié de l’équipe gouvernementale à la porte ? Une question que nous avons posée à plusieurs hommes politiques. Toutes les réponses à la question versent dans une même idée : La conjoncture s’y prête. « Ils manquent de l’audace. Cet oxygène, ce coup de «jus» inévitable, voire indispensable pour provoquer l’étincelle. C’est certainement ce qui a poussé le président à prendre le taureau par les cornes. L’audace sera recommandé et exigé des nouveaux gouvernants, désignés pour cette mission, qui auront entre les mains l’avenir des générations futures.» a répondu, un député FLN. « Casser l’image de prédateurs qui colle à la peau de bon nombre de cadres fonctionnaires ; des ministres et des hommes de l’ombre qui traînent cette réputation de se servir d’abord avant de servir les intérêts de la nation. C’est le signe d’une grande lessive tant attendue.», commente, ce même député. À en croire un bon nombre d’analyses que nous avons interviewés, la prochaine décision de Bouteflika sera déterminante quant au bon choix des femmes et des hommes qui auront à conduire les affaires du pays. Il sera le premier d’une série pour certains membres du nouveau staff gouvernemental. « C’est un signe annonciateur du décollage d’une campagne présidentielle en gestation qui pourrait avoir comme effet le dégel de l’activité politique qui vient de connaître une période de glaciation rare, sinon unique dans les annales de l’Algérie indépendante. », rétorque Hadj Adda, un haut fonctionnaire retraité.

LG Algérie

Du sang neuf pour gérer les affaires du peuple

Le dynamisme insufflé par Abdelmalek Sellal à l’action gouvernementale doit, en toute logique, se traduire par l’apparition et la désignation de têtes nouvelles pour concrétiser les promesses des pouvoirs publics. Des changements dans le corps des walis sont attendus qui auraient été retardés par «l’application de l’instruction portant sur le départ à la retraite à l’âge de 60 ans ». Le sang neuf qui doit être apporté, tant au niveau local, aux exécutifs de wilayas, que sur le plan national doit se traduire par une amélioration du cadre de vie du citoyen. Par ailleurs, le Premier ministre a sillonné le territoire national pour prendre le pouls de cette Algérie profonde. Celle qui ne bénéficie pas encore des commodités et du confort élémentaires qui signent l’entrée dans la modernité: l’eau potable, l’alimentation en électricité et en gaz, écoles et infrastructures routières. Des enveloppes conséquentes ont été, à cet effet, dégagées pour permettre aux régions les plus démunies de certaines wilayas de sortir d’un sous-développement chronique que n’ont pu juguler les hommes qui ont été placés à leurs têtes.

Ismain