Après le camouflet de la can-2017, Les Algériens crient leur colère

Après le camouflet de la can-2017, Les Algériens crient leur colère
apres-le-camouflet-de-la-can-2017-les-algeriens-crient-leur-colere.jpg

Et maintenant ?

Les échecs successifs des dossiers algériens pour l’organisation des CAN-2017, 2019 et 2021 ont ceci de révélateur. Ils renseignent sur l’influence très faible de l’Algérie au sein de la Confédération africaine de football (CAF) et l’immobilisme d’une diplomatie algérienne coupable de non-assistance pour candidature en danger.

Les appels incessants à un travail de lobbying plus affûté et les sonnettes d’alarme tirées à ce sujet, dont la dernière celle du président du Comité olympique, Mustapha Berraf, n’ont pas eu l’effet escompté.

Du coup, aujourd’hui, rien ne sert vraiment d’épiloguer sur les raisons de l’échec si ces enseignements ne servent pas de leçon. Désormais, il faut plutôt s’interroger sur la riposte appropriée qu’il faut préparer pour pouvoir regagner du terrain au sein de la CAF.

LG Algérie

“Notre approche avec la CAF va changer”, clame le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, juste après le résultat du scrutin, révélant, du coup, une stratégie algérienne pour répondre à l’affront. Tahmi n’en dira pas plus mais les Ghanéens, également perdants dans cette course pour la CAN-2017, avertissent déjà que les Algériens ne vont pas rester stoïques devant le coup de poignard de Hayatou.

S’agit-il donc de lui barrer la route pour la présidence de la CAF en 2017 en lançant dans le bain un candidat algérien — Raouraoua ou autre — lors des élections, prévues en janvier 2017 au Gabon ? Les chances sont minimes, voire hasardeuses, à moins de jouer le rôle peu enviable du lièvre, mais c’est là un défi à relever pour un pays autoproclamé puissance régionale. S’agit-il aussi de retirer le membre algérien au sein du comité exécutif, en la personne de Mohamed Raouraoua pour marquer sa désapprobation après le scandale du Caire ?

Là aussi, c’est la politique de la chaise vide aux conséquences imprévisibles qui va peut-être davantage creuser le fossé entre nous et le clan de l’inamovible Hayatou.

La politique étant le domaine du possible, il appartient donc aux responsables algériens de redorer le blason terni !

S. L.