Un parent d’élève a porté plainte contre le propriétaire et le directeur de l’école privée El Yanboua, confient des sources judiciaires suite aux violences subies par ses deux enfants, Moundji et Iskandar, âgés de 10 et 13 ans. La plainte a été déposée sur la base de rapports et compte-rendu de la médecine légale.
L’un des enfants, comme l’indique le document du médecin légiste et les photos remis à notre rédaction a subi un traumatisme psychologique avec six jours d’incapacité physique, alors que l’autre, blessé au nez doit absolument être soumis à des séances d’un spécialiste en psychologie pour enfants.
Selon le père, ses deux enfants ont été expulsés de l’école avec un avertissement dans leurs dossiers scolaires, après que celui-là même ait réagi au comportement agressif des deux mis en cause. Le père s’est plaint également de l’humiliation dont il a fait objet lui-même au vu et au su de tous au moment de son déplacement à l’école citée plus haut pour s’enquérir de la situation. Des sources bien informées ont confirmé la plainte déposée par le père des deux victimes qui souffrent actuellement de troubles psychologiques qui nécessitent un suivi chez un psychologue. La violence sur les enfants a été l’un des sujets d’une conférence de presse animée mardi dernier au siège de la sûreté de la wilaya par l’inspecteur régional de la police, lors d’un exposé du bilan annuel des activités de la police.
Le conférencier avait souligné qu’il était absolument impératif de multiplier les campagnes de sensibilisation pour amorcer ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. On a tenté de joindre l’école mise en cause et on a eu au bout du fil une personne qui s’est présentée comme étant le président de l’école et l’un des fondateurs. Ce responsable a, en effet, confirmé qu’une enquête est en cours, assurée par une commission de l’académie et du ministère, soulignant qu’ «une plainte pour diffamation a été déposée contre le père des deux enfants». Notre interlocuteur estime également que «seule la justice est en mesure d’apporter la vérité sur ce qui s’est réellement passé». A noter que ces déclarations ont été formulées après que la secrétaire du directeur nous a signifié qu’«aucune déclaration ne sera faite avant que le verdict ne soit rendu».