Un projet de loi vient d’être élaboré par le ministre des Transports sur l’ouverture des eaux à des activités touristiques transit et transport de marchandises et de voyageurs.
Il s’agit, a déclaré hier, Boudjema Talai, d’un projet de valorisation de la zone maritime qui représente une «richesse économique et touristique» pour le pays. Une fois le décret adopté, la première étape sera, annonce le ministre, l’ouverture des escales pour les croisières. «Nous allons pouvoir recevoir des bateaux de 1500 à 2000 personnes sur les côtes algériennes.
Les visiteurs pourront sortir dans les ports, acheter nos produits locaux et repartir le jour même.» Le décret en question a fait le tour des avis, affirme le premier responsable du secteur du transport. Il est, actuellement «en préparation» et sera présenté la semaine prochaine au gouvernement. «Nous pourrions ensuite avoir comme tout autre pays des activités touristiques maritimes», promet le ministre.
L’adoption de ce décret va autoriser, ajoute-t-il, plusieurs activités dans le maritime. En effet, Boudjema Talai dira que c’est également dans l’optique d’améliorer le transport urbain, des activités urbaines et touristiques et dans l’objectif d’ajouter un plus à l’économie et au tourisme national, que ce projet de loi entrera en vigueur. En outre, c’est le transport inter-ville maritime, qui semble être l’autre souci du département de Talai. «Nous sommes sur le point d’ouvrir bientôt des lignes maritimes qui permettront le cabotage d’une ville côtière à une autre, aux voyageurs locaux sans prendre la route».
L’Open-Sea, autrement dit l’ouverture des eaux, permettra aussi, évoque le ministre, le passage des navires de transport de marchandises par les côtes algériennes. Des taxes seront, ainsi versés aux comptes de l’Etat. Par ce projet de loi, c’est une réelle révolution que compte accomplir le ministre des Transports en Algérie dans le domaine du maritime.
Le ministre des Transports a annoncé la réception, hier après-midi, d’un nouveau navire de transport de marchandise. Cet achat est, dit le ministre, «un renforcement de la flotte maritime nationale» qui entre dans le programme du président de la République.