Le manque de liquidités ne semble pas être le seul problème du secteur de la poste puisqu’on signale, selon une source crédible, une insuffisance de papier pour la confection de chéquiers. Un problème qui pénaliserait de nombreux usagers des bureaux de poste qui doivent attendre des mois durant pour recevoir leur chéquier.
C’est une grosse crainte pour les usagers, notamment avec l’arrivée du mois sacré de Ramadhan.
La direction générale d’Algérie Poste a, depuis quelque temps, déjà mis à la disposition des usagers de chèques secours, qui pourraient permettre aux usagers de procéder à différentes opérations financières,
en l’absence de chèques. Cependant, le problème est réel pour de nombreux usagers quand les chéquiers mettent trop de temps pour être remis puisque ne pouvant pas établir de chèque à d’autres personnes lorsqu’ils ne peuvent pas se déplacer.
La direction parle de «gaspillage»
A la direction générale d’Algérie Poste, on évoque «le gaspillage de grandes quantités de papier lorsque des demandeurs de chéquiers fournissent des adresses erronées ou bien ne viennent pas retirer les chéquiers». «Ce sont des milliers de chéquiers qui sont, régulièrement détruits parce que ne parvenant pas à les remettre à leurs propriétaires et, par là, de grandes quantités de papier gaspillées», ajoute-t-on.
Un autre problème est évoqué par une source. Celui de l’instruction adressée, il y a quelque temps, par la direction générale d’Algérie Poste aux receveurs des bureaux de poste, les informant de l’interdiction de laisser des réserves d’argent dans les coffres dont ils disposent.
«Ces réserves, allant de 200 à 300 ou même 400 millions de centimes, permettait de faire face à des demandes de retrait d’argent quand il y a manque de liquidités», selon un fonctionnaire de la poste.
Les bureaux de poste connaissent une pression à la veille de certains événements, dont celui du mois sacré.
C’est ainsi que le manque de liquidités apparaît et, ajouté à l’insuffisance de papier pour les chéquiers, nécessite la recherche d’une solution, d’ores et déjà, pour éviter une telle situation à l’approche du mois sacré.
Par Mounir Abi
