En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics dans le cadre de la lutte contre l’habitat précaire et l’éradication de dizaines de bidonvilles à travers la wilaya uniquement ses deux dernières années, le phénomène continue malheureusement son avancée.
Après les agressions sur le domaine forestier et agricole, cette fois-ci, le Faoudaoui (l’habitat illicite) s’est attaqué aux zones côtières, pour arriver à même les plages. A Paradis-Plage à l’entrée d’Ain El Turck, une vingtaine d’habitations anarchiques ont vu le jour en l’espace de quelques mois seulement, offrant un paysage désolant et portant un coup dur aux efforts consentis par l’Etat pour lutter contre ce phénomène.
Selon des témoignages de dizaines d’habitants à proximité de ce bidonville, les constructions anarchiques se sont multipliées dans un temps record, sans qu’aucune intervention n’ait été effectuée pour mettre fin à cette situation alarmante qui touche le secteur touristique en général.
«Des dizaines de familles possédant des maisons de vacances sur cette plage, ont carrément abandonné, leurs maisons à cause de cette situation, alors que les quelques habitués des lieux ont à leur tour boudé cette zone», dira un habitant de Paradis-Plage.
Dans le même cadre, les pouvoirs publics et en particulier, les responsables de la daïra d’Ain El Turck sont interpelés par les citoyens sur le laisser-aller, ayant induit à ce genre de conséquences, alors que des milliards de dinars sont injectés chaque année pour éradiquer le phénomène des bidonvilles dans la wilaya, des groupes de citoyens réussissent à ériger malheureusement des habitations anarchiques sans être nullement dérangés par les services censés combattre ce phénomène dont la persistance a fortement nui à la beauté des villes et des villages de la wilaya.
S. Ourabah