L’association saoudienne des échecs (SCA) a affirmé dans un communiqué publié samedi 23 janvier que le sport est pratiqué normalement dans le royaume, apportant des précisions suite au « buzz » provoqué par la « fatwa » du grand mufti du pays décrétant le jeu « haram » (illicite).
Sans citer cette fatwa, l’association a indiqué qu’elle est officiellement reconnue par le comité olympique saoudien et qu’elle membre de la fédération asiatique des échecs (FIDE).
« De nombreux événements et séminaires locaux sont organisés et programmés dans toutes les villes du royaume avec des participants toujours plus nombreux et de tous les âges », a précisé la SCA dans son communiqué publié sur le site la FIDE.
Le jeu d’échec, selon le grand mufti du royaume ultra-conservateur, Cheikh Abdulazziz Bin Abdullah, serait Haram car ce serait une « perte de temps et d’argent ». Ces propos ont été largement diffusés et commentés avec dérision sur les réseaux sociaux.
« L’association saoudienne des échecs est sur le point d’implémenter le jeu d’échec dans les programmes scolaires, visant à élargir l’exploration des talents potentiels », a ajouté l’instance, sous-entendant qu’aucune interdiction du sport basée sur la fatwa n’est prévue dans le royaume.
Les fatwas délirantes n’ont jamais manqué en Arabie Saoudite et ailleurs. Comme la Fatwa qui prétend résoudre le « problème » de l’isolement entre un homme et une femme dans un lieu du travail, la « tradition » laissant entendre le diable est le troisième étant toujours là pour inciter au « mal ».