Un petit ravin se trouvant sur le terrain Chabat, dans le quartier des Planteurs, s’est transformé en décharge, destinée à recevoir toutes les ordures ménagères du quartier ainsi que les détritus résultant des travaux de construction, et ce, devant l’immobilisme total des services communaux compétents.
Les habitants du terrain Chabat dénoncent ainsi l’insalubrité qui domine leur quartier, vu l’entassement des ordures dans ce ravin. Plus grave encore, depuis quelques temps, même les cadavres d’animaux (chiens et chats) sont jetés dans ce nouveau dépotoir sauvage, se trouvant au coeur du terrain Chabat.
Selon les riverains, depuis l’éradication des constructions illicites érigées en bas de ce ravin en 2007, tout le site est exploité comme une décharge à ciel ouvert, un véritable foyer pour les rats et les rongeurs et donc une menace pour la santé publique.
Ils expliquent que de plus en plus de gens, peu soucieux de l’environnement et dénués de tout sens de civisme, jettent régulièrement leurs déchets ménagers et les détritus des travaux de maçonnerie dans ce ravin, profitant de l’isolement de cet endroit et diront: «Le jour de l’Aïd, tous les déchets résultant de l’égorgement des moutons ont été jetés dans ce ravin.»
A en croire nos interlocuteurs, l’organisation des horaires du dépôt des déchets dans les décharges publiques, n’a pas arrangé certains ménages qui ont trouvé dans ce ravin une alternative. A savoir que cette organisation interdit le dépôt des ordures dans les décharges publiques, entre 07h00 et 19h00.
Même la réalisation d’une bordure sous forme d’un trottoir, embelli par la plantation de petits arbres autour de ce ravin, entreprise par les services de la commune, n’a pu freiner la prolifération des ordures dans ce site et empêcher les habitants d’y jeter leurs déchets.
Devant un tel constat, les habitants de ce quartier affirment avoir du mal à «digérer» le silence et l’immobilisme des autorités locales, face à une telle situation et appellent la commune à engager des mesures afin d’y remédier. Ils proposent entre autres l’édification d’un mur autour du ravin, empêchant son exploitation en tant que dépotoir d’ordures.
Redouane G.