Après la défaite humiliante des Verts face au Maroc : Le «général» Benchikha démissionne

Après la défaite humiliante des Verts face au Maroc : Le «général» Benchikha démissionne

Il n’a pas tenu plus de 10 mois, le général. Abdelhak Benchikha remet le tablier. Suite à la défaite de l’équipe nationale face au Maroc, samedi 04 juin 2011 à Marrakech pour le compte de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2012 (Gabon- Guinée Equatoriale), le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha a présenté sa démission au président de la Fédération Algérienne de Football.

Abdelhak Benchikha, surnommé le général en raison de son caractère bien trempé, l’a également annoncé aux joueurs de l’équipe nationale qu’il a réunis pour la circonstance.



« Je suis très déçu parce que je suis avant tout un supporter de la sélection algérienne. Je vais prendre tout sur mon dos, je vais protéger mes joueurs. Avec moi c’est tout le monde qui gagne et tout le monde qui perd, je ne vais pas tirer à boulets rouges sur la défense », a déclaré l’ex-entraineur lors d’un point de presse organisé à la fin de la rencontre.

Agé de 46 ans, Benchickha avait été nommé le 13septembre 2010 en remplacement du sélectionner Rabah Saâdane. Sa mission ? Qualifier les Verts à la prochaine coupe d’Afrique des Nations. Il avait donné le ton dés sa première sortie officielle en septembre dernier.

« Mon objectif est de qualifier l’Algérie pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2012. Je suis quelqu’un qui n’a jamais peur des défis, j’ai besoin de joueurs qui sont prêts à 100%. J’aime les joueurs qui font le feu et pas ceux qui font la fumée », avait-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue mercredi 15 septembre 2010.

Raté. Bilan de son passage éclair à la tête des Verts : deux défaites en compétition officielle. Son contrat n’étant pas réalisé – l’Algérie est virtuellement éliminée – Benchikha n’a pas attendu d’être remercié. Il a donc préféré remettre sa démission.

Si joueurs et entraineurs portent une part de responsabilité dans cette débâcle, la FAF (Fédération algérienne de football), à sa tête Mohamed Raouraoua, en est également comptable.

Au plus pressé, écrivons-nous à l’époque. La Fédération avait justifié son choix par la confiance et la stabilité.

« Cette nomination répond au souci de la Fédération de faire confiance aux techniciens Algériens de haut niveau d’une part et à celui d’assurer d’autre part la stabilité de l’encadrement de l’Equipe Nationale au moment où celle-ci se trouve en pleine phase de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations – CAN- 2012 », indiquait le communiqué du 13 septembre faisant suite à cette nomination.

Confiance et stabilité ? C’est raté !

A défaut de faire appel à un sélectionneur qui a fait ses preuves sur le plan international les responsables de la FAF sont retournés vers un entraineur de second plan. Résultat : une défaite humiliante et une élimination quasi-certaine.