A. El Abci
En vertu d’un décret de la wilaya, il est interdit de vendre du lait cru et ses dérivés à l’exception de celui passé par l’opération de pasteurisation et ce, suite à la découverte de cas de brucellose dans deux communes. Selon le directeur des services agricoles, Yassine Ghédiri, après la découverte de deux foyers de brucellose dans les communes de Hamma Bouziane et de Benbadis, suite à des contrôles effectués par des équipes mobiles des services vétérinaires, des dispositions ont été prises pour protéger les consommateurs de la maladie. Et c’est ainsi que suite à des analyses de laboratoires sur des échantillons prélevés sur le lait en question, un rapport a été adressé à la wilaya, qui a pris la décision d’interdire la vente de lait cru ainsi que ses dérivés directement aux citoyens.
Et le 1er responsable des services agricoles d’inviter les consommateurs de ne pas acheter ce genre de lait non traité et non passé par la pasteurisation. Et de demander aux commerçants de ces produits de s’abstenir de les écouler car le lait de vache cru doit passer obligatoirement par les entreprises de transformation et de pasteurisation de cette matière. Et d’indiquer que cela entre dans le cadre de la préservation de la santé publique, mais aussi de la promotion de la production laitière. Et il faut, dans ce sens, orienter toute la collecte vers les laiteries et ne plus en vendre en dehors. Pour sa part, la direction du commerce a entamé, juste après la parution du décret de la wilaya interdisant la vente du lait de vache cru, des opérations de contrôle et de vérification ainsi que de sensibilisation en coordination avec les services agricoles, au moyen d’équipes mixtes sillonnant les marchés et les différents points de vente de ce produit.
Et le directeur du commerce, Zidane Boulaarak, fait savoir qu’il s’agit d’inciter les commerçants et les consommateurs à respecter strictement la décision de la wilaya, qui ne vise que la protection des citoyens en général de cette fièvre et de les préserver, par là même, de la redoutable et coûteuse maladie de la brucellose. « Mais également, dit-il, de nous signaler tous les cas nouveaux, à l’effet de leur faire subir le traitement qu’il faut ».