Après la condamnation à mort des deux terroristes ,L’un des accusés a craché sur les parents des victimes

Après la condamnation à mort des deux terroristes ,L’un des accusés a craché sur les parents des victimes

90e-tribunal-criminel-alger.jpgLes deux accusés ont été reconnus coupables d’avoir assassiné plus de 500 personnes et violé plus de 60 femmes dans les régions de Boumerdès, Médéa, Khemis, Tiaret, Chlef, Relizane et Blida.

A peine le verdict portant condamnation à mort par le tribunal criminel d’Alger à l’encontre de deux terroristes a été proclamé que l’un des accusés dans ce dossier a choqué tout le monde en se levant et en expectorant sur toute l’assistance. Les deux accusés ont été reconnus coupables d’avoir assassiné plus de 500 personnes et violé plus de 60 femmes dans les régions de Boumerdès, Médéa, Khemis, Tiaret, Chlef, Relizane et Blida Cet accusé de terrorisme a visé particulière les familles des victimes tuées lors de massacres collectifs ayant ébranlé certaines régions lors de la décennie noire.

Et pour cause, le juge de ce procès avait décidé de donner la parole à une mère d’une victime qui a été tuée lors de ces raids de terroristes qui a fait un témoignage et qui a porté un doigt accusateur sur deux individus lesquels étaient assis dans le box des accusés. Les accusés en question qui avaient pourtant reconnu les crimes ont indiqué qu’ils étaient des victimes de la décénie noire d’autant que l’un d’eux était adolescent au moment des faits et s’attendait à une clémence de la part du tribunal criminel qui avait présidé à ce procès. Toutefois après déliberation, le président du tribunal criminel en question, à savoir le juge Omar Benkharchi, a prononcé la peine capitale à l’encontre des deux terroristes Kouri Djillali et Antar Ali qui ont, selon l’arrêt de la chambre d’accusation, avoué au cours de l’instruction avoir rejoint en 1997 un groupe terroriste activant à Oued Romane (Chlef) et assassiné des éléments de l’Armée nationale populaire, des membres des groupes de légitime défense (GLD) et des villageois dans les régions de Boumerdès, Médéa, Khemis, Tiaret, Chlef, Relizane et Blida.

L’accusé Kouri Djillali a reconnu avoir participé en 1999 dans la région de Chlef à l’assassinat de 50 personnes et à l’enlèvement, au viol collectif et à l’égorgement de 9 femmes. Il a également avoué avoir assassiné la même année 5 militaires à Oued Romane (Chlef) et deux éléments des GLD à Oued Rmel. Il a aussi avoué avoir participé depuis 2000 à des massacres au douar Tegrart, assassiné 7 élèves d’une école coranique à Relizane et 15 autres personnes dans la région de Baal. L’accusé Antar Ali a, quant à lui, reconnu avoir participé en 1998 au massacre de 19 personnes à Chlef.

Il a également avoué avoir participé en 2001 au massacre de 20 membres d’une même famille et à l’enlèvement, au viol et à l’assassinat de plusieurs femmes à Tissemsilt. L’accusé a aussi avoué avoir assassiné en 2003 vingt personnes à Larbaâ dans la wilaya de Blida et commis plusieurs autres massacres et viols. Lors de sa plaidoirie l’avocat de la défense de l’un des accusés a indiqué que son client est victime de tous ces événements qui ont endeuillé l’Algérie car au moment des faits celui-ci avait à peine 16 ans. Il a indiqué que s’il avait participé à tous ces crimes c’est plus par ignorance que par préméditation ou par conviction et c’est en ces termes que l’avocat de cet accusé avait demandé à ce que le tribunal criminel près la cour d’Alger fasse bénéficier son client des mesures atténuantes.

Par Azouaou Mahiout