Il restait deux jours pour l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations, en Angola, le bus de la sélection togolaise a été mitraillé, vendredi 8 janvier, à la frontière entre le Congo et l’Angola.
Le chauffeur de l’un des bus a été tué et neuf personnes, dont deux joueurs, ont été blessées. Cette information a fait le tour du monde et aussi au sein de la famille des Fennecs qui était choquée.
Même si Cabinda est loin de Luanda, le président de la FAF a provoqué une réunion pour réconforter les camarades de Ziani avant le rendez-vous malawite. Pour éviter que les Verts paniquent après l’embuscade tendue contre les Togolais, Raouraoua a pris la parole en premier en déclarant à la troupe à Saâdane : «Certes, c’est choquant de savoir que le bus togolais a été mitraillé.
Mais je tiens à vous dire que vous êtes en sécurité, ne craignez rien. La ville de Cabinda n’est pas la porte à côté. C’est une ville située aux frontières. Il ne faut pas se prendre la tête par ces propos, car vous avez dans quelques heures seulement un match difficile qui demande plus de concentration.»
Le président a insisté sur le fait : «Il faut que chacun de vous se sente en sécurité. Si quelqu’un de vous a des doutes, qu’il vienne me parler maintenant.» Certes, les Algériens ont tous condamné cet acte terroriste, mais ils ont tous assuré le patron de la FAF que rien ne pourra les déconcentrer.
Ce fut un moment intense qui a vu tous les joueurs rassurés d’avoir un président qui veille au grain pour que l’EN poursuive sa préparation précompétitive dans de bonnes conditions. C’était l’un des points qu’ont abordé les Verts avec Raouraoua dans la soirée de vendredi dernier à l’hôtel où ils sont hébergés à Luanda.
S. M. A.
