Après avoir pris forme et après l’installation de tous ses équipements de productions, le complexe sidérurgique de Bellara entamera incessamment la phase décisive.
Après la reprise de la production du complexe sidérurgique d’El Hadjar, la semaine écoulée, c’est au tour du complexe sidérurgique de Bellara qui se lance dans la phase des premiers essais, apprend-on de source interne au complexe.
Selon les précisions fournies par les soins de cette dernière, quelque 30.000 tonnes de billettes d’acier sont arrivées au complexe il y a plus de 20 jours. Ces premières billettes sont destinées à la mise en service expérimentale d’un premier laminoir. Importées de Russie, depuis le port de Novorossisk, via le port de Jijel, les billettes devront, a fait savoir notre source, servir à produire dans un premier temps près de 500.000 tonnes de fil machine et 1,5 million de t/ an de rond à béton, destinés notamment au secteur de la construction du bâtiment en Algérie. En somme quelque 2 millions de tonnes, sont attendus pour cette première phase.
La durée de la période des essais devra durer dans le temps et dans l’espace, croit-on retenir des explications techniques apportées par nos sources. Ces dernières se rapportent selon les mêmes précisions, au fait que le complexe est pour la première fois opérationnel, après la mise en place de ses équipements, dotés d’une technologie de pointe compliquée. Nécessitant beaucoup de temps, mais surtout d’attention et d’habilité. De ce fait, la première phase des essais devra s’étaler sur deux mois, avant l’entame de la première production.
Par ailleurs, et s’agissant du volet recrutement, les informations avancées par nos sources font état, dans un premier temps de 1500 employés permanents. Un nombre appelé à augmenter, une fois les huit unités de production du complexe mises en service, pour atteindre les 40.000 employés, tous de la région de Jijel.
Dans ce sens et au moment de la mise sous presse, le processus de recrutement est toujours en cours, et s’effectue selon la même source, sur la base de choix et de critères appropriés aux compétences. Car convient-il de souligner, la masse recrutée est appelée à donner le meilleur d’elle- même, pour permettre au complexe sidérurgique d’AQS (Algerian-Qatar Steel) de tourner à plein régime.
Un processus visant à réaliser à l’horizon 2019 pas moins de 4 millions de t/an. Ce tonnage vient rappelons-le, booster la cote de l’acier à l’est du pays, où, le complexe Sider El Hadjar a ouvert le bal de la production des produits sidérurgiques, après la réhabilitation et la modernisation de ses équipements et unités de production, le HF2 notamment.
Ainsi, depuis Annaba jusqu’à Jijel en passant par l’unité sidérurgique de Atia à Bargouga, la sidérurgie semble imposer son droit d’acier sur cette région du pays, permettant à cette activité nationale de retrouver son renom d’antan.