Après des augmentations dans le prix des produits laitiers, Les oeufs «se négocient» autour de 15 dinars

Après des augmentations dans le prix des produits laitiers, Les oeufs «se négocient» autour de 15 dinars

Décidément, les ménages ne sont pas au bout de leurs surprises, puisqu’après les produits laitiers qui ont connu une augmentation et la rareté du sachet de lait qui enfonce le clou, voilà le prix des oeufs qui va également sur une courbe ascendante.

En effet, ils sont caractérisés par un abandon manifeste générant un état de dégradation avancée et ne cesse de susciter les interrogations sur le devenir d’un investissement public destiné à créer de l’emploi dans une commune qui compte près de 120.000 âmes.

Inscrits dans le cadre du programme «100 locaux par commune» du président de la République, ces espaces commerciaux, construits en 2008, dans le périmètre urbain de la cité des Plateaux, surplombant Arzew, tardent à recevoir les porteurs de projets capables de leur donner vie, sauf pour quelques jeunes se comptant sur le bout des doigts et qui se sont installés progressivement, défiant ainsi la concurrence inégalée des autres commerçants. L’édifice contenant ces 100 locaux n’abrite, pour l’instant, qu’un petit nombre d’activités commerciales. Le reste des locaux est devenu le refuge privilégié de jeunes délinquants, se livrant à la consommation de l’alcool, du tabac et de la drogue.

De même, ces jeunes qui fréquentent les lieux, ne cessent de générer peur et inquiétude chez les riverains, habitant à proximité des 100 locaux. En outre, les installations intérieures des locaux (notammentles portes et les fenêtres) ne cessent de se dégrader et même de faire l’objet de vol. «C’est un véritable gâchis. Qu’attendent les décideurs pour affecter d’autres postulants en remplacement aux réfractaires ayant abandonné leurs locaux.

Si on attend encore un peu plus, on ne trouvera plus rien», dira un citoyen ayant élu domicile dans un des locaux ouverts. Il est à signaler que les jeunes qualifiés pour des activités économiques et commerciales, porteurs de projets précis, ne sont pas nombreux. La majorité des chômeurs sont des jeunes tôt déscolarisés, sans qualification et sans moyens financiers pour initier une activité. C’est pour cela que les bénéficiaires initiaux ont mis clé sous le paillasson, laissant les lieux vacants et livrés aux actes de vandalisme.

Aribi Mokhtar