Après Bouchama, l’USMA veut Alain Michel

Après Bouchama, l’USMA veut Alain Michel

L’USMA d’Alger veut récupérer son joueur Nassim Bouchama. Mohamed Mekhazni, actuel adjoint de Saâdi, a rencontré le joueur il y a quelques jours à Baïnem et a essayé d’utiliser les bons rapports qu’il a avec son ancien joueur pour l’attirer vers son nouveau club, l’USMA.

Bouchama, qui se sent très bien là ou il est, a gentiment décliné l’offre et a dit à son interlocuteur exactement ce qu’il a dit à notre journaliste : «Je ne quitterai le MCA que pour aller jouer à l’étranger.» Deux jours après, l’USMA contacte Alain Michel. L’entraîneur du MCA aurait, selon certaines sources, accepté de discuter avec les responsables usmistes.

Dans le cas où cette information se confirmerait, on pourra dire que sa présence au stade Omar Hamadi lors de la rencontre USMA-EN A’ n’avait pas comme objectif de superviser l’USMA en prévision du derby, ni pour voir les prestations des internationaux mouloudéens, mais pour voir à l’œuvre ses probables futurs joueurs.

Avec tout ce que cette histoire peut engendrer, certains expliquent ce qu’a fait l’USMA ces derniers jours (les Insultes envers Zemmamouche, les contacts avec Bouchama, puis cette histoire d’Alain Michel) par une tentative des Usmistes de provoquer leurs voisins et les déstabiliser à quelques jours du derby. Si le Mouloudia est actuellement concentré sur les ½ finales de la Coupe de l’UNAF, l’USMA a déjà commencé son derby par le lancement de la guerre psychologique.

MICHEL :«A J-15 du derby de la saison passée, on m’annonçait à l’Ittifak»

Pour l’entraîneur Alain Michel, cette histoire de contacts avec l’USMA n’a aucun fondement si ce n’est une tentative de l’USMA de créer des problèmes dans la maison mouloudéenne, à quelques jours du derby. «Vous savez, la saison passée, on m’annonçait à l’Ittifak Saoudi à 15 jours du derby. Donc, cette histoire n’a aucun fondement pour moi, si ce n’est celui de semer la zizanie entre les dirigeants et moi ou semer le doute au sein de mes joueurs», dira Michel qui ajoutera : «On dit tout et n’importe quoi.

Un jour, je suis à l’ESS, l’autre, à la JSK, puis à l’Ittihad de Tripoli. Moi, je ne donne pas d’importance à ces choses-là. Je me contente de faire mon travail. D’ailleurs, demain je serai à Bologhine pour justement superviser cette équipe de l’USMA que je rencontrerai le 30 de ce mois. Si ce n’est pas une preuve ça, alors je ne pourrai rien vous ajouter.»