Cette ouverture au dialogue s’inscrit, selon le département de Benbouzid, dans le cadre de la politique de dialogue et de concertation avec les partenaires sociaux et vise à trouver les solutions adéquates aux préoccupations des personnels du secteur.
Les réunions de concertation présidées par le ministre de l’Education nationale avec les syndicats autonomes se poursuivent au cours de cette semaine. Après avoir réuni l’Union nationale des professeurs de l’enseignement fondamental (UNPEF), puis le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), respectivement les dimanche et lundi passés, c’est au tour du Conseil national des professeurs de l’enseignement technique et secondaire (CNAPEST) et celui du Syndicat national des professeurs de l’enseignement technique et secondaire (SNAPEST), de s’asseoir autour de la table de concertation.
Cette ouverture au dialogue s’inscrit, selon le département de Benbouzid, dans le cadre de la politique de dialogue et de concertation avec les partenaires sociaux et vise à trouver les solutions adéquates aux préoccupations des personnels du secteur.
Visant beaucoup plus à apaiser les tensions caractérisant la relation tutelle-syndicat, cette démarche se veut un acte de réconciliation entre les deux parties qui, des années durant, n’ont cessé de se contre-attaquer. Il faut dire que, contrairement à la rentrée scolaire précédente, où les mouvements de grève ont retenti dès les premiers jours des cours, dans une ambiance fort électrique, cette année la situation s’annonce fluide.
Les syndicats comme le ministère, ont remarquablement baissé le ton dans l’éventuel but de désamorcer cette crise qui perdure, dont les élèves en payent le prix cher. Contacté hier à ce propos, le chargé de communication du Cnapest, Messaoud Boudiba, nous a affirmé que le rendez-vous, fixé pour mardi prochain, est capital pour la reprise du dialogue. Il a estimé que le dialogue demeure le seul chemin qui mène vers le dénouement de la crise qui sévit dans le secteur ces dernières années.
D’autre part, interrogé sur la nature des discussions à aborder lors de cette rencontre avec le secrétaire général du ministère de l’Education, M.Boudiba a indiqué que les discussions porteront, en premier lieu, sur les dossiers de la plateforme de revendications des enseignants, non encore prises en charge. Cela concerne notamment le dossier des œuvres sociales, la médecine du travail et celui de la retraite. Seul le dossier du régime indemnitaire des personnels de l’éducation, rappelons-le, a été satisfait jusqu’à présent, et ce, le mois de février dernier.
Notre interlocuteur a affirmé que le volet socioprofessionnel et pédagogique sera également au menu de la rencontre.
Outre la question des logements de fonction des corps éducatifs, le problème de la surcharge des classes et celui des programmes pédagogiques prendront leur part en cette réunion de travail. Pour remédier à cette situation, souligne M.Boudiba, il faudrait impliquer les partenaires sociaux dans les commissions pédagogiques installées à cet effet. Dans le même sillage, il est à signaler que le second invité de la semaine est le Snapest.
Son porte-parole, Meziane Meriane, nous a affirmé qu’une invitation à une réunion de travail pour le 29 septembre prochain lui a été transmise. Il a indiqué, à ce sujet, que le menu de sa réunion sera élaboré en coordination avec le bureau national du Snapest afin de toucher à tous les problèmes que rencontrent les travailleurs au niveau de l’ensemble des wilayas du pays.
A noter enfin que le département de Benbouzid a programmé un second rendez-vous avec les mêmes syndicats pour la fin du mois en cours. Une ultime réunion qui a pour but de clore les discussions et établir une feuille de route commune devant assurer une année scolaire des plus calmes.
Par : Amel Benhocine