Les plaques que la commune de Bir El Djir a installées au parking de Ain Franine, informant les estivants de la gratuité du stationnement des véhicules, ont été enlevées avant-hier par ceux qui veulent imposer leur loi pour faire payer le stationnement aux estivants, avons-nous appris d’une source responsable.
En effet, conformément aux instructions du ministère de l’Intérieur, interdisant la concession des plages et le péage du droit de stationnement dans les espaces appartenant à l’Etat que sont les parkings des différentes stations balnéaires, imposé par les m’targuia, la commune de Bir El Djir a installé des plaques au niveau du parking de la plage de Ain Franine, informant les estivants de la gratuité du stationnement. Trois jours après, ces plaques ont été démantelées par des énergumènes qui veulent imposer leur loi.
Pour ce qui est des solariums, les plagistes sont toujours sur place, la location des tables, des chaises et des parasols existe toujours, malgré l’interdiction faite par le ministère de l’Intérieur, sauf qu’au niveau de Ain Franine, ces plagistes n’interdisent pas aux estivants d’installer leurs propres parasols dans l’endroit qu’ils occupent, comme cela se passe dans les plages de la corniche. «J’ai mes tables, mes chaises et mes parasols là devant vous, je les loue entre 400 et 500 dinars jour et je n’oblige ceux qui ne louent
pas mes équipements, de s’installer là où ils veulent, car la plage ne m’appartient pas, le problème qui a poussé le ministère de l’Intérieur à interdire la concession des plages, a été créé par les plagistes de la corniche, ils appliquaient des prix de location des solariums entre 1.000 et 2.000 dinars jour et ils interdisaient aux estivants qui ne louaient pas leurs équipements, de s’installer dans le périmètre qu’ils occupent, ils ont en quelque sorte privatisé les plages», reconnaît un plagiste à Ain Franine.
Au niveau de la plage, nous avons constaté un important stock de briques, ce qui nous incités à nous renseigner sur son utilité auprès de certains plagistes, la réponse, «ce lieu sert uniquement pour le stockage des matériaux de construction, car jusqu’ici, il existe une voie d’accès carrossable, ces briques sont destinées à la construction de cabanons dans l’autre côté de la plage, leur transport se fera par barque car il n’existe pas de route», ont expliqués nos interlocuteurs qui, bien sûr ne trouvent aucun mal à cela.
A.Bekhaitia