Le directeur de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Bouzaréah (Alger), annonce que les étudiants, en grève depuis le 21 février dernier, ont repris les cours à la faveur de la satisfaction de leurs revendications.
«La reprise des études fait suite à une réunion entre l’administration et les représentants des étudiants dont les revendications tournaient notamment autour des correspondances entre les deux systèmes classique et LMD», a précisé à l’APS M. Kolli. Les étudiants revendiquaient l’abrogation du décret présidentiel 10-315 et le maintien de l’ouverture du magister jusqu’à son extinction.
Pour rappel, ces deux demandes ont été satisfaites lors du Conseil des ministres en février. Il a été a indiqué que les représentants des étudiants participeront aux conférences régionales (le 20 et 21 mars) et nationales (le 26 et 27 mars), initiées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour discuter des revendications des étudiants.
Les étudiants demandaient également le changement d’appellation de leurs diplômes qui deviendront ainsi PEP (professeur d’enseignement primaire), PEM (professeur d’enseignent moyen) et PES (professeur d’enseignement secondaire), a-t-il indiqué, soulignant que cette appellation a été prise en charge en coordination avec le ministère de l’Education nationale.
L’ENS, qui a adopté le système classique, forme des enseignants de français, d’arabe, d’anglais, de philosophie et d’histoire et géographie. Le bachelier doit avoir au moins 12/20 et passer un entretien psychopédagogique pour accéder à cette école. L’étudiant doit signer un contrat qui l’obligera, après l’obtention de son diplôme, à enseigner pendant une durée déterminée dans un établissement scolaire relevant du ministère de l’Education nationale. L’école forme actuellement 5165 étudiants, dont près de 90% sont de sexe féminin.
Amel A.
