La lecture du contenu du discours du Président de la République à la nation qui, cela dit, continue de susciter un vif intérêt, tant au sein de la classe politique, qu’au niveau des citoyens ou des observateurs nationaux et internationaux, dévoile le projet de société créant la rupture par une série de changement à tous les niveaux et les grandes réformes politiques couronnent son édifice institutionnel.
L’analyse permet par ailleurs de relever deux niveaux de lecture, à savoir l’aspect évaluatif d’une décennie de matérialisation physique et ce qui est attendu comme matérialisation politique du projet de société de la mise en œuvre de la plate-forme des réformes politiques.
Les aspects communs de cette équation de développement du projet, conduisent à l’examen de la façon dont seront encadrées les missions de chaque structure dans l’amélioration de l’environnement des investissements et la poursuite des amendements juridiques et législatifs, une réflexion qui oriente, d’emblée, vers la nécessité d’aller vers une définition du rôle de l’Etat, des collectivités locales et de la relation d’équilibre qui les articule et ce, pour plus de garantie à la stabilité, d’indépendance des centres de pouvoirs, de lobbies et autres influences externes. Et en conséquence, une plus grande lutte contre les phénomènes sociaux et autres dérives.
A titre d’exemple, la révision de la loi sur le régime électorale, directement en rapport avec les élections législatives et communales, peut concerner tous les domaines de la société, économique, social et politique et constituer en parallèle les contours pour une nouvelle République au service des citoyens.
A titre d’exemple aussi, la révision de la loi sur les partis politiques vise à permettre une contribution plus efficace des partis au processus de renouveau du pays articulé autour des missions des collectivités locales en relation étroite avec l’élargissement du rôle des associations en vue d’atteindre les objectifs du programme national que le gouvernement devra mettre en place et ainsi répondre aux espoirs des jeunes à une meilleure gouvernance, à de la création des richesses nationales et induire les véritables changements économiques et sociaux en respect des droits de l’homme qui doit devenir une préoccupation permanente.
Le discours, empreint de sincérité avec un clin d’œil aux jeunes, considérés comme une équation incontournable dans l’action des collectivités locales pour répondre aux aspirations du peuple, annonce la révision de la loi sur les partis politiques et le mouvement associatif, et donc plus de possibilités ouvertes à toutes les composantes et catégories de la société afin d’apporter leur contribution au projet de société qui trace les contours de la nouvelle République.
D’où la nécessité d’aller dans l’approfondissement du processus démocratique, le renforcement des bases de l’Etat de droit, la réduction des disparités et l’accélération du développement socioéconomique, des chantiers portés par la révision de la Constitution, de la loi électorale, de la loi sur les partis politiques en vue de renforcer la démocratie représentative. Autrement dit, l’exercice du libre choix des citoyens, le respect de leur droit électoral dans des conditions de démocratie et de transparence. Des voies vers la bonne gouvernance et l’Etat de droit.
La nouvelle loi sur l’information complétera la législation actuelle et la dépénalisation du délit de presse permettra aux métiers d’informer d’être des canaux de transmission des idées et des opinions plurielles de la société, selon une éthique en respect dans l’esprit de la Constitution et des lois de la République.
Toutes les décisions annoncées, et qui devraient intervenir avant les prochaines échéances électorales législatives nationales prévues en mai 2012, donnent une nouvelle et décisive impulsion au développement national multisectoriel, en contribution avec tous les partenaires de la société, dans tous les espaces de la cité Algérie, à l’aune de la stabilité, de la cohésion et du mieux-être de son peuple.