Approbation d’un marché en gré à gré pour l’extension du métro d’Alger

Approbation d’un marché en gré à gré pour l’extension du métro d’Alger

Le Conseil des ministres, réuni mercredi sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a autorisé la conclusion d’un marché en gré à gré pour la réalisation du système intégral de l’extension du métro d’Alger, a indiqué un communiqué du Conseil des ministres.

Ce marché associe des entreprises algériennes et françaises retenues à la suite d’une consultation restreinte.

Il porte sur la réalisation du système intégral pour l’extension du métro d’Alger, sur une distance de 3,6 kms, entre Hai El Badr et Aïn Naadja, pour un coût de 12,263 milliards de DA.

A rappeler que l’extension Hai El Badr-Aïn Naadja desservira les communes de Bachdjarrah et de Gué de Constantine et aura une connexion avec la gare ferroviaire d’Aïn Naadja.

Elle fait partie d’un programme portant sur deux autres extensions de la première ligne du métro d’Alger, à savoir Hai El Badr-El Harrach (4 km) déjà en cours d’exploitation, et Grande Poste-Basse Casbah (1,7 km) dont la livraison est prévue pour 2017.

La première ligne du métro d’Alger avait été ouverte à l’exploitation commerciale le 1er novembre 2011.

La réalisation de ce projet avait été décidée dans les débuts des années 80 mais sa mise en oeuvre avait été suspendue, voire totalement mise à l’arrêt faute de ressources financières, avant d’être relancée à la faveur des programmes d’investissements publics engagés par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan de Soutien à la Relance Economique 2000-2005 et du Plan Complémentaire de Soutien à la Croissance 2005-2009.

Ce projet aurait coûté 90 milliards de dinars sans inclure les travaux d’extension.