Le scandale provoqué par l’arbitre assistant international Mahmoud Mounir Bitam la semaine dernière et qui a secoué le football algérien tend à devenir une blague. Selon l’enquête entamée par les services du ministère des Sports, le concerné ne possède aucune preuve réelle qui démontre les accusations portées à l’encontre du président de la Ligue professionnelle Mahfoud Kerbadj et le président de la Commission fédérale des arbitres Khalil Hamoum, a-t-on appris.
Des sources bien-informées ont indiqué que la preuve en question n’est qu’un SMS reçu par Bitam de la part du commissaire du match lui demandant de l’appeler. « Appelle-moi », c’est la seule phrase envoyée par portable et que Bitam utilisa comme preuve lors de sa comparution devant la commission ministérielle d’investigation en fin de cette semaine.
Bitam a indiqué que cette « preuve » démontre l’implication de Kerbadj étant donné qu’il lui aurait demandé d’exclure la JSK lors du match contre Aïn Fakroun tenu la saison passée.
Selon les mêmes sources, Bitam a, également, parlé de corruption, du classement des matches et du milieu « pourri » du football.
Par ailleurs, la commission d’investigation ne s’est pas contentée de l’audition de Bitam mais elle a aussi convoqué le commissaire du match. Ce dernier n’a pas nié avoir connu Bitam et a affirmé qu’il l’avait contacté via un SMS en lui demandant de l’appeler.
Le commissaire a précisé que son appel était un appel ordinaire au même titre qu’à d’autres appels destinés à quelqu’un d’autre.
Il a, également, mentionné qu’il est une personnalité connue dans le milieu du football et il a des liens étroits avec tous les arbitres vu la nature de son travail.
Sur ce, les accusations lancées par Bitam à l’encontre de Kerbadj tendent à « tomber à l’eau » et le mettent, par contre, dans un réel problème. Le président de la Ligue professionnelle a prévenu de le poursuivre en justice.
