Le mouvement Islah s’en tient toujours et encore à son leitmotiv, la construction du consensus national qui impliquera tous les acteurs politiques à même d’être la résultante de toutes les initiatives politiques que celles-ci émanent du pouvoir ou de l’opposition présente ou absente au parlement.
C’est là, entre autres des résolutions de la réunion du bureau national du mouvement tenue, hier samedi, à Alger. Pour le parti que préside Filali Ghouini, cette démarche ne relève point de l’impossible ou difficile contrairement à ce que peuvent le faire croire certains pour peu que «les uns et les autres se délestent, chacun un peu de son égo et son égoïsme», en se «nourrissant de la haute culture de la concession et de la mise des intérêts suprêmes du pays au-dessus de toute autre considération».
Annonçant sa participation aux élections locales (APC et APW) devant se dérouler en novembre prochain, en droite ligne de la doctrine du mouvement inspirée du principe de sa participation aux étapes de la construction nationale, et la consolidation des institutions élues du pays, notamment celles locales, maillon de l’Etat le plus proche des citoyens et donc de leurs préoccupations quotidiennes, le bureau national du mouvement estime que la réussite de ce rendez-vous électoral est celle de tous les Algériens et un élément de stabilité du pays, ce qui constitue un des motifs de notre action militante».
Une réussite que le mouvement islamiste conditionne, cependant, par la réforme de l’opération électorale et sa modernisation en prenant acte des expériences passées en la matière avec, notamment, l’annihilation de toutes velléités de piétinement de la volonté populaire et la souveraineté du peuple.
Et d’inviter à une «lecture politique, économique et sociale sérieuse du boycott et de l’abstention historiques ayant émaillé les dernières élections avec le taux élevé de bulletins nuls enregistrés».
M. K.
