Appel d’offres pour des investissements mixtes, SGP cherchent partenaires

Appel d’offres pour des investissements mixtes, SGP cherchent partenaires

Le ministère de l’Industrie veut donner un coup d’accélérateur à l’investissement dans le cadre du partenariat. Il vient de lancer un appel à partenariat industriel national et international.

Cette nouvelle option vise la création de sociétés par actions avec les Sociétés de gestion des participations(SGP), dans le cadre de la nouvelle ambition industrielle et technologique pour la relance de l’outil de production, le développement de l’investissement et la promotion de partenariats industriels productifs.

«Les SGP relevant du secteur industriel s’engagent à rentabiliser un ensemble d’actifs utiles à l’activité industrielle par la réalisation de partenariats avec des opérateurs nationaux ou internationaux relevant du secteur privé », explique la source ministérielle qui met l’accent sur « le projet de la nouvelle politique industrielle approuvée récemment par le gouvernement et qui vise notamment le développement des exportations, la création de l’emploi et de la valeur ajoutée. »

Toutefois, l’appel du ministère n’est pas restreint à une catégorie d’activités seulement. Il concerne bel et bien tous les secteurs. Il s’agit notamment de lafilière mécanique et automobile, électrique, chimie industrielle, liants hydrauliques, produits sidérurgiques et métallurgiques ainsi que la filière des produits électroniques et électroménagers.

LG Algérie

En ce qui concerne la règlementation régissant ce type d’investissement, elle ne présente d’autres avantages que ceux consignés dans la loi actuelle. Pour le partenariat entre SGP et entreprise étrangère, il doit se conformer à la règle 51/49%.

En recourant aux appels d’offres nationaux et internationaux, le ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani, veut atteindre au plus vite les objectifs tracés par son département pour booster le secteur industriel qui recèle d’énormes potentialités mais souvent mal exploitées.

A ce propos, il ne désespère pas de  » libérer le pays de sa dépendance du secteur des hydrocarbures par la création d’autres sources de richesse au niveau national, en faisant appel au savoir-faire international. »

Sur un autre registre, une question mérite d’être posée. Les rencontres B to B, tenues sous la tutelle du ministère de l’Industrie, entre les entreprises algériennes et les différents partenaires ont-t-elles été infructueuses ? Plusieurs protocoles d’accords ont été signés avec les Français, les Allemands, les Italiens, les Espagnoles, les Turcs, les Coréens, etc. Hormis quelques négociations qui ont abouti à la signature des contrats, on ignore toutefois, les taux d’avancement des autres pourparlers.

Mahmoud Chaal