Des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont plaidé jeudi lors d’une séance consacrée à la loi sur l’état civil, en faveur du perfectionnement des personnels des services de l’état civil pour mettre fin aux erreurs commises dans les registres.
Lors de cette séance consacrée à l’examen de la loi amendant et complétant l’ordonnance relative à l’état civil, le député Noureddine Kihal du parti du Front de libération nationale (FLN), a souligné l’importance de l’état civil qui est, a-t-il dit, « la mémoire de la nation » estimant que « ce que craint le citoyen le plus et de se voir délivrer des documents émaillés d’erreurs ».
Il a précisé qu’une écriture mal soignée était souvent à l’origine de la majorité de ces erreurs.
De son côté, la député Fatma Zohra Bounar a estimé que « l’amélioration des infrastructures restait insuffisante pour parler d’une amélioration du service public » soulignant la nécessité d’accorder davantage d’intérêt au facteur humain. La composante du service (de l’état civil) comporte majoritairement de personnes recrutées dans le cadre du filet social et manquent de « formation en matière de traitement de documents aussi importants ».
Elle a rappelé dans ce sens que la rectification de ces erreurs prenait beaucoup de temps laissant le citoyen « égaré entre les services d’état civil et ceux de la justice ».
Les préposés au registre de l’état civil informatisé, qui est un registre officiel, doivent être qualifiés, a-t-elle insisté.
La députée Fatiha Ouissat du parti FLN a préconisé la formation et le perfectionnement des préposés au registre de l’état civil indiquant que toute rectification sur un acte administratif devait englober systématiquement tous les documents en relation.
Pour le député RND, Mohamed Tahar Kadour, le service d’état civil constitue « un point noir » dans le fonctionnement des communes. Le principe de compétence doit primer dans le choix des personnels de cette structure, a-t-il soutenu.
Le représentant de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) Naamane Laouar a jugé inacceptable de choisir les agents de l’état civil dans le cadre du filet social et de les soumettre ensuite aux obligations de qualité.