Appel à une participation « effective et durable » de la femme dans les assemblées élues

Appel à une participation « effective et durable » de la femme dans les assemblées élues
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Les participants à la conférence internationale sur « la participation effective et durable de la femme dans les assemblées élues » ont mis l’accent mercredi à Alger sur l’ »équité » entre les deux sexes dans l’exercice de la politique, comme étant l’un de ses droits fondamentaux.

La participation de la femme en politique de par le monde, au même titre que l’homme, est à inscrire comme étant l’ »un des droits fondamentaux de la femme », ont insisté les participants, au terme des travaux de cette rencontre sanctionnée par la « Déclaration d’Alger ».

Les participants représentant de nombreux pays, ont adopté des recommandations dans le sens de la promotion de ce droit, dont notamment la réforme des systèmes législatifs, en priorité la Constitution, l’adoption de mesures incitatives pour la femme dans les lois organiques des partis, en vue de renforcer sa présence, atteindre l’objectif des 30 % de seuil minimum pour la participation de la femme dans les prises de décision à travers les assemblées élues », de même que l’ »intégration » du critère du « genre » dans toutes les politiques générales et législations des pays.

Ils ont, par ailleurs, recommandé aux Etats de consacrer davantage de place à la femme dans l’œuvre de « construction de la paix et de la stabilité » et de fournir toutes les garanties pour les protéger dans les situations de conflit et de guerre.

De même qu’ils ont appelé à la mise en place d’une « stratégie » impliquant les médias et à destination de toutes les couches de la société en vue de changer les mentalités qui appréhendent négativement les rôles et places de la femme.

Le même appel implique la famille en tant que « premier noyau » déterminant les perceptions futures des membres de la société quant aux questions inhérentes aux droits des femmes.

La « Déclaration d’Alger » a invité, par ailleurs, les décideurs et gouvernants du monde des pays participants à « encourager » la femme elle-même à investir le champ politique et à hisser ses droits au niveau de la prise de décision, et ce, en améliorant l’environnement politique, économique et social y afférent.

La conférence d’Alger, première du genre, a insisté, en outre, sur la nécessité d’ »appuyer » les Organisations non gouvernementales (ONG) et autres centres de recherche qui activent dans le domaine de la présence féminine en politique et sa participation dans la prise de décision et d’établir des « ponts » entre les femmes parlementaires et les sociétés civiles de leurs pays respectifs.