Le PRA (Parti du renouveau algérien) joint sa voix à la symphonie du cinquième mandat.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Ce fut, hier mercredi, à l’occasion d’une session ordinaire du conseil national du parti tenue à l’hôtel Mouflon d’Or, sur les hauteurs de la capitale.
Une session pliée en un quart de tour puisque levée en un peu moins d’une heure, et dont l’entame a accusé un retard d’une heure par rapport à l’horaire convenu. Un retard en raison de l’arrivée tardive des conclavistes, pour la plupart venus de Médéa, wilaya d’origine du secrétaire général du PRA. Mais pas que cela puisqu’il fallait aussi attendre l’arrivée des chefs des partis de l’Alliance présidentielle. Sauf que ni Ahmed Ouyahia ni Moad Bouchareb ni Amara Benyounès n’étaient du rendez-vous puisque seul Amar Ghoul s’est manifesté, volant même la vedette avec, notamment, une longue séance de prise de photos et de selfies avec lui.
A tel point, d’ailleurs, que l’on a cru à une activité organique de TAJ, parti que préside l’ancien ministre qui a discouru plus longuement que le secrétaire général du PRA. Dans son allocution, Kamel Bensalem a repris le même argumentaire que ses pairs de l’allégeance pour appeler le président de la République à briguer un cinquième mandat de suite. Consolidation des acquis, nécessité de réformes politiques ou encore le contexte national, régional et international plaident, selon lui, pour la continuité, rappelant dans la foulée que son parti a été parmi les tout premiers à faire sien l’appel, en août dernier, du président de la République pour la constitution d’un front interne solide.
Il faut noter que la résolution portant appel au président de la République de candidater lors du scrutin prévu le 18 avril prochain n’a même pas été proposée à l’approbation de la soixantaine de présents dont une majorité d’adolescents et de vieux.
M. K.