La 5ème conférence arabe des ressources piscicoles et de la sécurité alimentaire, dont les travaux ont pris fin mardi à Alger, a souligné la nécessité d’encourager les investissements arabes dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, pour le développement des ressources halieutiques et la garantie de la sécurité alimentaire dans le monde arabe.
Les participants ont appelé à soutenir ces investissements, en encourageant le secteur privé, les hommes d’affaires et les investisseurs arabes à investir dans le secteur, en mettant en place des lois incitatives et en facilitant la circulation des citoyens dans les pays arabes.
La conférence a lancé un appel aux fonds, aux banques et aux institutions financières et sociétés arabes d’investissement et de financement en vue d’investir dans les différents projets du secteur de la pêche et de l’aquaculture.
Les participants ont souligné la nécessité de promouvoir la pêche artisanale et de mettre à profit les différentes expériences régionales et internationales, pour réaliser le développement et préserver la richesse piscicole, vu les effets socio-économiques positifs de cette activité sur les conditions de vie de cette catégorie de professionnels.
Ils ont présenté plusieurs propositions pour la création du réseau arabe des centres de recherche scientifique et de développement pour encourager l’échange d’expériences et d’études sur les ressources halieutiques et de l’aquaculture, insistant sur l’importance de la formation pour le développement des ressources humaines.
Les intervenants ont proposé la création d’une base de données arabe sur les différents domaines de la pêche, notamment la production, la commercialisation, l’industrialisation et le commerce, avec la participation d’experts arabes et d’organisations régionales spécialisées dans ce domaine.
La conférence des ministres arabes de la pêche et des ressources halieutiques sera organisée de façon biennale. Le ministre de la pêche, Ahmed Ferroukhi présidera la 5ème conférence jusqu’à la tenue de la prochaine session en 2016 au Yémen. Le comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la conférence qui a été créé à cet effet, compte parmi ses membres l’Algérie, le Yémen, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Mauritanie.
