ALGER- Les participants au 3ème Salon national de la Formation continue, de la formation par apprentissage et du recrutement en alternance ont recommandé l’élargissement du crédit à la consommation aux « prestations de formation ».
Les participants à la troisième édition de cette manifestation, tenue récemment à Alger, ont ainsi recommandé d’élargir le crédit à la consommation, récemment réintroduit, aux « prestations de formation », de sorte, ont-ils argué, à « permettre aux demandeurs d’accéder à la formation de leur choix ».
Les animateurs de ce salon ont, par ailleurs, salué l’introduction dans le projet de révision de la Constitution d’une disposition (article 55), laquelle stipule que « l’Etat £uvre à la promotion de l’apprentissage et met en place les politiques d’aide à la création d’emploi ».
L’apprentissage « doit être le mode privilégié » de la formation professionnelle « initiale pour le développement des compétences et des qualifications qui doivent déboucher sur une insertion professionnelle au sein des entreprises où s’effectue le stage d’apprentissage », ont-ils également souligné dans leurs recommandations.
En outre, les participants ont émis le souhait que le taux de formation par apprentissage atteigne 70% et que les écoles privées participent à « l’effort national » favorisant ce mode de formation, préconisant que soient « amendés ou révisés », à cet effet, les textes et règlements régissant cette activité .
Partant du constat d’un « manque d’adéquation » entre les formations et les spécialités dispensées dans les universités, grandes écoles et autres institutions autonomes, il a été également recommandé la mise en place d’un « centre de carrière » au niveau de ces établissements de formation.
Cette mesure contribuerait à créer des « passerelles » entre le monde de la formation et celui du travail ainsi que la sphère économique, « à l’image de ce qui existe dans les pays développés ».
Outre cet apport, ces centres jouent un rôle d’ »information et de préparation » des étudiants à l’insertion professionnelle, permettant aux entreprises d’ »identifier des profils adaptés à leurs besoins de développement ».
De ce fait, ils participent aux missions de « veille » et de « feedback » pour les institutions de formation.