Le ministre des Relations avec le Parlement, Khelil Mahi, a indiqué, jeudi dernier, que la wilaya de Jijel a eu sa part de développement, contrairement au constat fait par le député initiateur de la question orale adressée au Premier ministre.
La wilaya de Jijel bénéficié d’une enveloppe de plus de 9 milliards DA au titre du programme de développement de 2014. Elle s’est vu octroyer une enveloppe de 8,32 milliards DA au titre du nouveau programme de 2014 et d’une enveloppe de 1,69 milliard DA au titre du plan communal de développement qui ont permis à ses communes de bénéficier de projets de développementa affirmé Mahi, qui répondait au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il a fait savoir que les autorités publiques n’ont ménagé aucun effort pour améliorer les conditions de vie dans cette région et promouvoir les projets d’investissement. La wilaya de Jijel a bénéficié d’une enveloppe de 60,02 milliards DA au titre du programme sectoriel décentralisé de 2012, de 20,23 milliards DA dans le cadre du programme de 2013 et d’une enveloppe supplémentaire de 25,04 milliards DA en 2013, a rappelé le ministre. En 2012, la wilaya a bénéficié d’une enveloppe de 3,36 milliards DA dans le cadre du plan communal de développement. En 2013, elle a reçu 4,01 milliards DA et de 2,5 milliards DA dans le cadre d’un programme complémentaire.
Ces programmes ont permis la réalisation d’infrastructures sanitaires, éducatives et sportives à El-Milia, Settara, Sidi Maarouf et El-Anseur et de logements, toutes formules confondues, a-t-il souligné, précisant que plus de 22.000 unités ont été réalisées jusqu’en 2013 dans différentes communes de cette wilaya. Concernant une question sur l’intérêt de fixer une période transitoire pour harmoniser le grade initial et celui à l’intégration dans les différents statuts (promulgués en janvier en 2008) pour le calcul de l’ancienneté ou la nomination à un poste supérieur, le responsable a estimé que la période transitoire est une mesure exceptionnelle qui permet aux fonctionnaires concernés de calculer l’ancienneté acquise dans leurs grades initiaux avant le 31 décembre 2007, et celle acquise au titre du nouveau grade dans lesquels ils ont été intégrés en 2008. Selon le ministre, la prorogation de la période transitoire n’est pas nécessaire, car les fonctionnaires intégrés dans les nouveaux grades, avec effet rétroactif à parti du 1er janvier 2008, jouissent, à présent, de l’ancienneté requise dans les nouveaux grades dans lesquels ils ont été intégrés à partir du 31 décembre 2012.
K. A. K