Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont refusé ,lundi, la proposition du Parti des travailleurs (PT) quant à l’introduction de la journée du 8 mai, commémorant les massacres du 8 mai 1945, dans le calendrier des fêtes nationales.
Notons que le PT avait soumis à l’APN une proposition en faveur de la proclamation de la date du 8 mai une fête nationale. Cette journée qui constitue un événement national d’envergure et un tournant dans l’histoire d’Algérie.
Par ailleurs, 283 députés ont voté en faveur de l’introduction de Yennayer (1er jour de l’an Amazigh) dans le calendrier des fêtes nationales, d’autant plus que “l’objectif premier de ce projet de loi est la consécration des nouvelles dispositions constitutionnelles instituant Tamazight, langue nationale et officielle ainsi que la concrétisation de la démarche du président de la République, Abdelaziz Bouteflika consacrant Yennayer, fête nationale en vue de raffermir l’unité nationale”.
Rappelons que la patronne du PT, Louisa Hanoune a demandé -à plusieurs reprises- au présidant de la République, Abdelaziz Bouteflika de décréter le 8 mai fête nationale et une journée chômée payée, sachant que les sacrifices du 8 mai 1945 étaient le prélude du déclenchement de la Guerre de Libération nationale du 1er Novembre 1954.
“Faire de cette date historique du 8 mai 1945 -qui est une sombre période de l’histoire criminelle de la France en Algérie- d’une part, et qui commémore les héros du peuple algérien d’une autre, une fête nationale et une journée chômée payée constitue une grande reconnaissance des gros sacrifices consentis par le peuple algérien depuis la première heure où le colonisateur français a mis le pied en Algérie”, a affirmé Hanoune.
Moussa. K.
