ALGER- Le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelkader Hadjoudj a appelé, lors de sa participation au du 5ème sommet des présidents des parlements membres de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UPM), au Caire, à la nécessité de « la coordination des efforts entre les pays de la région pour faire face au terrorisme et à l’extrémisme, sous toutes ses formes, à travers la mise en place d’une stratégie intégrée à même de les éradiquer », a indiqué, dimanche un communiqué de l’Assemblée.
Prenant part à cette rencontre à la tête d’une délégation représentant les deux chambres du Parlement, M. Hadjoudj a indiqué que cette stratégie est à meme « de tarir toutes les sources de financement du terrorisme et de traiter profondément ses causes, à travers la consécration du principe de modération, la lutte contre le discours extrémiste et la promotion du dialogue », affirmant que « le terrorisme n’est lié à aucune religion, culture ou nation, car étant un défi mondial et transfrontalier ».
Après avoir passé en revue « les souffrances endurées par l’Algérie, durant les années 1990, à cause d’un terrorisme barbare sans précédent », le vice-président de l’APN a rappelé « le courage des Algériens à relever le défi, en restant attachés aux valeurs de la République et grâce aux grands sacrifices consentis par l’Armée nationale populaire (ANP) et l’ensemble des institutions sécuritaires et des citoyens ayant adhéré aux groupes d’autodéfense, réussissant ainsi à éradiquer le phénomène du terrorisme ».
A ce propos, il a affirmé que » les initiatives judicieuses du président de la République, Abdelaziz Bouteflika prises dans le cadre de la loi sur la Concorde civile en 1999 et la Charte de paix et de réconciliation nationale en 2005, « ont eu le mérite d’éradiquer le terrorisme et l’extrémisme, sous toutes leurs formes ».
Ainsi, l’Algérie a pu « accélérer la relance du projet de développement initié par le président de la République, qui lui a permis de consolider l’investissement dans le développement, de relever les indices du développement humain et le niveau du revenu national brut , de rembourser sa dette et de conforter la souveraineté économique et financière de l’Etat », a-t-il dit.
Ces initiatives ont contribué, selon le même responsable, au retour de la sécurité dans le pays, à travers des réformes constitutionnelles « profondes » ayant consolidé la démocratie, soutenu la stabilité et élargi le domaine des droits de l’Homme et des libertés publiques, tout en érigeant l’Algérie en citadelle de paix et de stabilité au sein d’un voisinage géostratégique instable, auquel elle « prête aide et assistance, sans toutefois s’ingérer dans les affaires d’autrui, dans le respect constant de la souveraineté des Etats, en vue de trouver des solutions aux crises, notamment au Mali et en Libye ».