Depuis novembre dernier, le SG intérimaire de l’APC de Sidi-Bel-Abbès est au centre de la contestation qui secoue l’APC. Après les travailleurs il y a quelque temps, ce sont les cadres et les chefs de service qui rallient ces derniers pour demander son départ.
Dans la journée d’hier, les cadres et chefs de service de l’APC ont rendu publique une pétition où ils tirent à boulets rouges sur le SG intérimaire.
Parmi les signataires, figurent le directeur des œuvres sociales, le directeur des travaux de l’urbanisme, le directeur de la réglementation des affaires générales, le chef de service de la gestion du personnel, le chef de service des biens de la commune, le chef de service de l’état civil, le chef de service des documents biométriques, le chef de service des affaires générales, le chef de service de l’informatique, le chef de service de l’annexe Adim-Fatiha, Benhamouda, de Sakia el Hamra, de Sidi Djilali, Boumélik, de Larbi-Ben-M’hidi, le chef de service des ressources financières, le chef de service du bureau de la circulation, de la section des routes et de la comptabilité.
Tous les signataires sont unanimes autour des accusations portées à l’encontre du SG intérimaire.
Ils l’accusent de règlements de compte, d’avoir marginalisé les cadres de l’APC, de ne pas avoir pris en charge la régularisation de la situation des cadres compétents, d’avoir élaboré des affectations arbitraires, d’obliger des cadres ayant des postes sensibles à prendre une retraite anticipée, de ne pas avoir pourvu 76 postes en 2017, d’avoir un comportement abusif, d’être l’auteur d’agression verbale et physique. Bref, d’user de son pouvoir à l’égard de ses pairs.
Pour rappel de cette affaire qui secoue depuis des mois l’APC, ce SG intérimaire a été désigné en 2017 lors du précédent mandat.
L’actuel P/APC a, dès son installation, désigné un autre SG alors que le précédent ne voulait pas quitter son poste : le wali a donné des instructions pour que ce dernier soit maintenu. Son maintien a suscité le courroux des travailleurs qui ont observé des moments de grève et des sit-in pour exiger son départ. Et dans la journée d’hier, des cadres et des chefs de service ont rallié ces derniers pour la même contestation.
A. M.
