APC de Mostaganem : 45 jours pour l’inscription d’une naissance !

APC de Mostaganem : 45 jours pour l’inscription d’une naissance !

Décidément, la bureaucratie chez nous au niveau de certaines de nos administrations est devenue un fléau faisant partie d’un quotidien où le citoyen se sent pris en otage. Cette fameuse bureaucratie veut que son lot de formulaires et de formalités soit créé coute que coute. Pour certains citoyens appelés à constituer tel ou tel dossier, ils sont parfois confrontés à cet enfer bureaucratique incessant, pourtant dénoncé par les médias.

Au moment où l’Etat peine à éradiquer cette bureaucratie masquée par des lenteurs administratives et autres mauvais comportements d’agents et responsables, le citoyen se sent lésé dans ses droits, bien que certains responsables tentent tant bien que mal de mettre de l’ordre mais en vain. Egalement, l’absence de conscience professionnelle de certains agents et autres responsables contribuent à cette forme de bureaucratie. Hélas, c’est dans ce contexte, qu’on a appris que l’inscription des nouveau-nés, sur les fichiers de l’Etat civil, à la mairie de Mostaganem, a fini par devenir un calvaire des plus lourds pour les parents. Outrés par de telles pratiques bureaucratiques, certains parents viennent de saisir le journal ‘’Réflexion’’, pour les dénoncer et interpeller les autorités concernées. A ce titre, ils soulignent que l’inscription d’une naissance au niveau de la commune de Mostaganem est devenue un lourd handicap, vu que le déplacement vers le service de l’Etat Civil, bute sur des lenteurs bureaucratiques inimaginables. Malheureusement, ces derniers se voient souvent, fixés des rendez-vous de 45 jours pour l’inscription. Dans la plupart des cas, l’inscription s’effectue dans un délai de 03 mois. Cet obstacle ne permet pas aux mères travailleuses de transmettre les documents nécessaires à la CNASAT dans les délais, pour pouvoir bénéficier des avantages sociaux et autres prestations. L’intervention des responsables compétents est sollicitée.  Pour les populations, de tels cas de figure ne sont simplement que des formes de bureaucratie, pénalisant non seulement le citoyen, las de se voir pris en otages entre le diktat des administrations et l’absence d’esprit responsable pouvant sanctionner ces cas de bavure. Il y va aussi de la réputation de l’administration en question.
Ikram