Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé des mesures pour dynamiser l’industrie automobile en Algérie. L’objectif principal est de réduire la dépendance du pays aux importations et de remédier au manque de véhicules sur le marché national.
En effet, Ali Aoun a déclaré lors d’une interview à la chaine 1 de la Radio nationale que toutes les facilités nécessaires sont mises en place pour lancer des usines de fabrication et de montage de voitures en Algérie. Ces mesures visent à assurer une disponibilité accrue de voitures dans les trois prochaines années.
En ce qui concerne les zones industrielles, le ministre a annoncé la création d’une nouvelle agence spécialisée dans la gestion du foncier industriel. Cette agence aura pour mission de fournir toutes les facilités aux investisseurs intéressés par ce secteur. Ali Aoun a souligné que ces initiatives permettront de voir des usines automobiles s’implanter en Algérie, garantissant une offre suffisante de véhicules d’ici trois ans.
Le ministre a également mentionné le lancement d’un programme ambitieux pour l’industrie automobile algérienne. Ce programme prévoit une transition progressive du simple assemblage vers une véritable fabrication. Il a précisé que les marques ayant pénétré le marché algérien sont celles qui souhaitent réellement investir à long terme.
Perspectives d’exportation de médicaments
Par ailleurs, Ali Aoun a abordé le sujet des exportations de médicaments, prévoyant d’atteindre 80 millions de dollars d’ici la fin de l’année. Cette augmentation des exportations s’accompagne d’une réduction significative de la facture des importations. En 2023, les importations de médicaments ont atteint 1,2 milliard de dollars, contre 4 milliards de dollars en 2022, grâce à une production locale couvrant 72 % des besoins nationaux. Cette couverture devrait atteindre 80 % d’ici la fin de 2024.
De plus, le ministre a également souligné que la couverture des besoins en médicaments contre le cancer et les maladies chroniques atteindra 60 % grâce aux projets lancés dans ce domaine. Ali Aoun a insisté sur l’importance de maîtriser les marges bénéficiaires des fabricants, distributeurs et pharmaciens, tout en garantissant la qualité des médicaments produits en Algérie.
Pour conclure, l’Algérie s’engage dans une voie prometteuse pour développer son industrie automobile et pharmaceutique. Les mesures annoncées par le ministre Ali Aoun visent à réduire la dépendance aux importations, à stimuler l’économie locale et à assurer une disponibilité accrue de produits essentiels. Le succès de ces initiatives dépendra de la collaboration entre le gouvernement, les investisseurs et les acteurs du secteur privé.