Aoudia se défend «Je ne suis pas fou pour insulter la JSK»

Aoudia se défend «Je ne suis pas fou pour insulter la JSK»
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«L’EN, c’est grâce à mon club» > «J’ai traversé des moments très difficiles et je n’ai jamais tourné le dos au club» > «Je suis Kabyle et fier de l’être»

C’est hier au milieu de l’après-midi qu’on a joint Aoudia au téléphone au moment où il se préparait pour la séance d’entraînement de l’équipe nationale. L’attaquant des Jaune et Vert n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour revenir sur tout ce qui s’est passé samedi dernier au vestiaire.

– Que s’est-il passé au juste samedi dernier au vestiaire durant la pause ?

– Je vais être clair et franc avec vous. Je n’ai pas compris pourquoi on m’a remplacé à la pause. Je voulais continuer en seconde période, car je voulais aussi marquer un deuxième but. J’ai été en colère certes, mais avec moi-même. D’ailleurs, j’étais seul dans les douches.

– Donc, vous n’aviez pas insulté vos coéquipiers ?

– Non, jamais. Pourquoi j’aurais insulté mes coéquipiers ? C’est faux. C’est vrai, j’ai été en colère. Je voulais simplement comprendre pourquoi on m’a fait sortir alors que je voulais continuer à jouer et à marquer un deuxième.

– Mais vous aviez insulté le club…

– Non, jamais. Je vous jure que je n’ai pas insulté le club. Je ne suis pas fou pour insulter un club qui m’a ouvert la porte de la sélection. Cela fait quelques jours seulement que j’ai fait des déclarations sur ces mêmes colonnes où j’ai déclaré haut et fort que c’est grâce à la JSK que j’ai décroché une place en équipe nationale. J’ai aussi parlé des supporters de la JSK qui m’ont beaucoup aidé et soutenu dans les moments difficiles. Moi, je suis un Kabyle et je suis fier de l’être. Cela veut tout dire à mon avis.

– Mais ces derniers temps, vous n’êtes pas dans vos meilleurs jours…

– C’est vrai, j’avoue que je traverse une période un peu difficile. Mais moi, je suis professionnel dans ma tête, je ne mélange pas les choses. Le football, c’est mon gagne-pain et chaque chose a sa place. J’ai traversé des moments difficiles, mais je n’ai pas tourné le dos au club.

– Sur un plan personnel, vous aviez renoué avec les buts samedi dernier…

– Vous avez bien fait de me poser cette question. Moi, je ne suis pas un égoïste. Moi, je joue toujours pour l’équipe. Qui a provoqué le penalty à Bordj Bou Arréridj que Younès a marqué ? Qui a provoqué le penalty à Béjaïa ? C’est moi. Je pouvais tirer ces deux penalties, et aujourd’hui, je me serai retrouvé facilement avec quatre buts et meilleur buteur. Moi, je ne fais pas trop de calculs. Je joue pour l’équipe, ni plus ni moins.

– Vous êtes un peu affecté…

– Oui, je suis touché. Moi, j’aime ce club, la preuve, l’année passée, j’ai joué même blessé rien que pour aider mon équipe. Ce qui s’est passé, je l’ai oublié. Les supporters de la JSK me connaissent bien. Je n’ai jamais triché depuis que je suis dans ce club. Ma conscience est tranquille.

– Sinon, que comptez-vous faire ?

– Pour le moment, je suis en équipe nationale. Une fois que le stage de l’équipe nationale prendra fin, je rejoindrai mon équipe.

– On vous laisse le soin de conclure…

– Je ne suis pas un gars à problèmes. Je suis un gagneur et j’aime ce club. J’ai toujours respecté mes dirigeants et je continuerai à le faire d’ailleurs.