Les directions de l’Ansej ont procédé au gel des crédits octroyés aux jeunes désireux d’ouvrir des pharmacies et des cybercafés suite à la contradiction des nouvelles mesures prises par le ministère du Commerce et les conditions requises par l’Agence.
L’activité pharmaceutique considérée jadis comme étant un travail entrant dans le cadre des services est devenue désormais une activité à caractère commercial, l’interdiction d’octroi de crédits aux jeunes, dont l’âge inférieur à 20 ans, désireux d’ouvrir des cybercafés, telles sont les nouvelles mesures prises par le ministère du Commerce.
Du coup, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) a procédé au gel de financement des dizaines de projets sachant qu’elle ne finance pas de projets à caractère commercial, a-t-on appris d’une source proche de l’Agence.
Outre les jeunes désireux d’ouvrir des officines, ceux ayant l’âge inférieur à 25 ans ne peuvent désormais réaliser leurs rêves, à savoir l’ouverture des cybercafés suite à la décision du ministère du Commerce de revoir l’âge requis pour pouvoir bénéficier de ces crédits de 20 à 25 ans et plus.

Selon toujours notre source, l’Ansej devrait afficher au niveau de toutes ses agences et ses directions la liste des projets exclus de tout financement, et ce en raison du fort engouement des jeunes investisseurs pour certaines activités. Il s’agit de la fabrication des gobelets en plastique et en papier, les boulangeries, les pâtisseries, les agences de location de voitures, les ateliers de fabrication du plastique, le transport, la location des matériels des travaux publics,etc. Sur ce sujet, l’Agence compte désormais réorienter les jeunes vers d’autres projets productifs et créateurs d’emplois, dont l’ouverture des bibliothèques et des salles de cinéma.