Afin d’encourager davantage la création d’entreprises, l’État a introduit de nouvelles mesures relatives à la promotion de l’emploi.
Afin d’encourager davantage la création d’entreprises, l’État a introduit de nouvelles mesures relatives à la promotion de l’emploi.
Ces mesures touchent les structures d’aides aux jeunes, à commencer par l’Ansej, puisque l’apport personnel exigé au postulant au crédit à été revu à 1% du montant global du projet d’activité lorsque celui-ci est inférieur ou égal à 5 millions de dinars, et à 2% du montant global du projet d’activité lorsque celui-ci se situe entre 5 millions et 10 millions de dinars. Il était de l’ordre de 5 et 10% auparavant.
C’est ainsi que dans le cadre de ces nouvelles mesures, pas moins de 22.500 petites entreprises ont été créées depuis le début de l’année en cours, selon le directeur général de l’Ansej, Mourad Zemali, qui a expliqué que cette agence a élargi son offre puisqu’elle peut financer jusqu’à 783 activités différentes. Toujours au titre des mesures de facilitations, M. Zemali a précisé que le bail de location et le registre de commerce ne sont désormais exigés des demandeurs qu’après confirmation de l’accord de financement des banques. Evoquant les mesures d’accompagnement en faveur des jeunes promoteurs, ce dernier a rappelé que l’Ansej avec 48 agences et près de 100 annexes est présente sur tout le territoire national.
Les nouvelles mesures d’assouplissement apportées par l’Ansej à son dispositif de création des micros entreprises ont décidément un impact positif auprès des jeunes promoteurs âgés de moins de 40 ans. « Parmi les entreprises créées depuis le début de l’année 2014, l’Ansej a enregistré 24% d’entités issues du secteur de l’agriculture, 13% des activités industrielles et 10% dans le secteur des travaux publics et du bâtiment », a précisé Mourad Zemali en ajoutant que les entreprises qui ont vu le jour interviennent dans plusieurs secteurs d’activité soulignant au passage que « les entreprises concernant les activités de transport représentent à peine 1% du total des entreprises créées. »
Le premier responsable de l’Ansej a voulu donner des précisions relatives aux facilitations accordées pour les jeunes chômeurs désirant créer leur entreprise.
Il parlera des délais de traitements des dossiers au niveau des banques qui seront réduits. « Le délai de traitement des dossiers pour accorder un crédit est en moyenne actuellement de 46 jours. Nous comptons le réduire à moins d’un mois avant la fin de cette année », a-t-il estimé.
Le gouvernement n’ambitionne pas seulement d’assurer aux chômeurs des postes salariaux, mais surtout d’insérer la culture de l’entreprise chez les jeunes, en soutenant l’approche sociale par une vision économique dans la lutte contre le chômage, car il s’agit de créer des postes d’emploi. D’ailleurs, tous les investisseurs, qu’ils soient Algériens ou étrangers, sont appelés à investir et seront soutenus par des avantages financiers, fiscaux et parafiscaux, à condition toutefois qu’ils participent à la création d’emplois. Entre autres, l’Etat a décidé depuis quelques années de réduire la marge de manœuvre des entreprises économiques qui se limitent à l’exportation et qui ne contribuent pas à la création de postes de travail.
L’Algérie a pu se remettre sur les rails et reconsidérer son économie nationale après que celle-ci soit menacée durant la décennie noire. Elle est arrivée durant le premier quinquennat à la création de 500.000 nouveaux postes d’emploi chaque année, après que celle-ci n’arrivait même pas à franchir la barre des 40.000 postes d’emploi durant les années noires.
Outre cela, le travail se poursuit et s’étale encore et cela grâce aux ambitions de nos jeunes créateurs, cultivateurs, licenciés… à vouloir investir pour apporter ce qu’il y a de mieux, notamment pour créer de la valeur ajoutée à notre économie.
Kafia Ait Allouache