Belkacem Sahli, secrétaire général de l’ANR et secrétaire d’Etat chargé de la communauté émigrée, a animé samedi un point de presse dans lequel il a survolé les questions qui agitent actuellement la scène politique.
Abordant le projet de révision de la constitution, Belkacem Sahli adhère à la démarche en insistant cependant sur le fait que le caractère républicain de l’Algérie doit être “réaffirmé avec force”. La séparation des pouvoirs doit être également consacrée, préconise-t-il encore en proposant un élargissement des prérogatives du Conseil de la nation.
Toujours dans le cadre des propositions de son parti, Belkacem Sahli , prône la constitutionnalisation des conseils consultatifs, à l’instar du CNES, les associations des droits de l’homme et de la société civile.
Le SG de l’ANR parle aussi longuement de l’importance de l’histoire en invitant à “lever les tabous” pour une écriture objective qui intègre toutes les dimensions de l’Algérie depuis les numides à ce jour.
Au sujet des présidentielles 2014, Belkacem Sahli considère qu’il est un peu tôt pour en parler, mais ajoute-t-il le moment venu, son parti s’impliquera dans le débat. Quant à un éventuel quatrième mandat pour le président Bouteflika, il évite de se prononcer préférant rejeter la balle dans le camp du Conseil national “qui se réunira incessamment”.
La question qui prévaut au Nord-Mali a été abordée par le SG de l’ANR qui souscrit à la démarche diplomatique algérienne fondée sur le dialogue politique inclusif entre les différentes parties maliennes. “Les belligérants finiront par se retrouver autour d’une table pour négocier”, dit-il à ce propos en dénonçant dans la foulée l’intervention de l’armée française qui a, selon lui, favorisé les règlements de comptes entre les composantes de la société malienne fondée sur le pluralisme ethno-religieux.
