Année universitaire 2025-2026 : Le MESRS adresse un message important aux étudiants

Année universitaire 2025-2026 : Le MESRS adresse un message important aux étudiants
Année universitaire 2025 – 2026

Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a fixé la date limite de clôture de la fonctionnalité de paiement électronique pour les droits d’inscription et de réinscription universitaires au titre de l’année universitaire 2025-2026.

Conformément à une circulaire de la Direction de la Formation du ministère et sur la base des directives du Ministre relatives à la fixation des délais de clôture des opérations pédagogiques liées aux inscriptions et réinscriptions universitaires pour l’année universitaire 2025-2026, notamment en ce qui concerne la fonctionnalité de paiement électronique des droits d’inscription, la date de clôture du paiement électronique a été arrêtée au samedi 25 octobre 2025 à 00h00 (minuit).

Le ministère a appelé au strict respect de cette échéance et a également exhorté les directeurs des établissements universitaires à informer les étudiants de cette décision.

Lancement du premier master en contrôle et brouillage des drones à l’USTHB

Alors que l’année universitaire est déjà bien engagée, l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) a été, ce mardi, le théâtre d’une annonce majeure pour l’avenir technologique de l’Algérie.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a officiellement lancé le premier Master en systèmes de contrôle et de brouillage des drones du pays.

Cette initiative, saluée comme un « pas qui traduit clairement la volonté de l’Etat », est une réponse directe à la nécessité de former une future élite scientifique capable de maîtriser les technologies de pointe et de garantir la souveraineté technologique nationale. L’Algérie franchit ainsi une étape décisive dans l’adaptation de son système académique aux enjeux stratégiques modernes.

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Ce Master, qualifié de « sensible » par le ministre et assuré en collaboration étroite avec l’École nationale supérieure des systèmes autonomes (ENSSA), est conçu pour être un véritable creuset de compétences.

La première promotion compte 30 étudiants triés sur le volet, issus de parcours variés : électronique, électrotechnique, télécommunications et automatique. Durant deux (2) ans, ils suivront une formation spécialisée dont l’objectif est clair : former des cadres et des ingénieurs aptes à maîtriser l’ensemble de la technologie des aéronefs sans pilote.

Le programme met l’accent sur la conception et le développement de systèmes intelligents, ainsi que sur les techniques avancées de détection, d’analyse et de contrôle des drones, avec l’appui de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité et de l’électronique de défense.

L’engagement de l’État ne s’arrête pas à la formation. Baddari a assuré que, dès l’obtention de leur diplôme, les lauréats seront recrutés directement au Centre de recherche en technologie industrielle (CRTI) et dans des établissements similaires. Une mesure concrète visant à injecter immédiatement cette expertise cruciale dans les structures de recherche et de développement nationales.

Soulignant la vision de l’Algérie nouvelle,  Baddari a réaffirmé que le pays œuvre aujourd’hui pour la souveraineté nationale dans toutes ses dimensions en investissant massivement dans les sciences et la technologie de pointe. Le ministre a rappelé que l’État déploie des efforts considérables, tant sur le plan académique que sur celui des infrastructures.

Cette nouvelle formation à l’USTHB vient d’ailleurs consolider l’ensemble des cursus universitaires liés à ce domaine stratégique. Le ministre a également mis en avant l’équipement de pointe des établissements de recherche, comme le CRTI ou le CERIST (Centre de recherche sur l’information scientifique et technique), destinés à accueillir ces futures élites.

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Parallèlement, l’État continue de développer le pôle scientifique et technologique de Sidi Abdallah, qui abrite déjà des écoles supérieures spécialisées dans des domaines d’avenir tels que la cybersécurité, la nanotechnologie, l’intelligence artificielle et les mathématiques.

Le lancement de ce Master marque donc une étape de plus dans la détermination de l’Algérie à garantir son indépendance et son leadership technologique sur la scène régionale.