Une jeune femme, accompagnée de son enfant de 5 ans, faisait partie des 28 personnes interceptées par les gardes-côtes aux premières heures de la journée d’hier mercredi à quelque 10 milles marins (près de 19 kilomètres) au large de Ras El Hamra (Annaba).
Agés de 16 à 35 ans, les 27 harraga, dont un mineur, outre la jeune femme et son enfant de 5 ans, ont pris la mer de la plage de Sidi Salem, daïra d’El Bouni, dans la wilaya de Annaba, à bord d’une barque artisanale, mardi vers 23h 30 mn. La jeune femme, âgée de 32 ans, et son enfant viennent de la wilaya d’El Tarf au même titre que trois autres personnes alors que le reste, soit 24 harraga, sont tous originaires de la wilaya de Annaba. Dans le lot des candidats à l’émigration clandestine, certains sont diplômés de l’université mais en chômage depuis plusieurs années. Ramenés sur la terre ferme, les harraga ont été auscultés par le médecin de la Protection civile qui les a déclarés en bonne santé. Appelé à cet effet par les gardes-côtes vers 6 heures du matin, ce corps de secours a mobilisé une ambulance médicalisée avec médecin et plusieurs autres éléments pour assister les malheureux harraga. Notons que les gardes-côtes de Annaba se refusent à communiquer avec la presse pour éclairer l’opinion publique sur un phénomène pourtant connu de tous depuis de longues années déjà. Nos multiples tentatives de les joindre au téléphone sont, de ce fait, restées sans aucune réponse.
A. Bouacha