Apparemment, l’intérêt et les préoccupations citoyennes ne sont plus le cheval de bataille de la campagne électorale.
Après un lancement timide, la campagne électorale pour l’échéance du 29 novembre en cours, peine à trouver un élan de démarrage même s’il y a un semblant d’animation, avec des rencontres de proximité, touchant notamment les zones retirées de la wilaya de Annaba, en attendant les meetings du FLN, MSP, FNA et RND, programmés, selon certaines sources, pour les derniers jours de la campagne.
Dans ce sens, on apprend que le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, organisera un meeting le 20 novembre. Actuellement, le climat politique est totalement terne. Selon certains observateurs, jamais les partis politiques n’ont été soumis à une telle situation où à la deuxième semaine de la campagne électorale, les citoyens affichent une indifférence à l’égard de l’événement, pour ne pas dire semblent totalement désintéressés.
Un sentiment qui prédit une probable abstention. En effet, l’ambiance électorale n’a plus cette ardeur d’antan. C’est dire que même l’organisation de rassemblements visant à rapprocher les candidats des partis en lice pour convaincre le corps électoral d’accomplir ce droit constitutionnel, semble boiteuse et rongée par une bataille politique sur fond de suspense. Apparemment, l’intérêt et les préoccupations citoyennes ne sont plus ce cheval de bataille de campagne électorale.
Le wait and see est de mise depuis plus d’une semaine à Annaba. On se demande qui sortira majoritaire des urnes le 29 novembre à Annaba. Tout reste tributaire des orateurs politiques des partis en lice et de leurs capacités à convaincre.
Si l’on croit les propos de coulisses des grandes formations à Annaba, RND et FLN en l’occurrence, avec la rage de remporter la majorité écrasante des APC, au chef-lieu de la commune de Annaba, cela explique la montée en puissance du FND qui, selon des candidats de ce parti, compte rafler le maximum de sièges au niveau des différentes APC de la wilaya de Annaba. Ce nouveau parti, composé majoritairement de jeunes cadres, semble saisir les bonnes occasions, en se mettant à l’écoute des doléances des populations, créant ainsi un champ politique favorable, pour rafler la mise. Par ailleurs, et pendant que les candidats des différentes formations politiques tentent d’apaiser la tension, faisant semblant d’animer la campagne électorale, par des rencontres de proximité, les candidats des partis islamiques inondent la population de discours accusateurs en mettant sur le dos des décideurs tous les maux de la société. Pour l’heure, la scène politique à Annaba est trop calme
