Plus de 220 femmes chefs d’entreprises se sont regroupées jeudi dernier en séminaire à l’hôtel Sabri tulipe d’Annaba ,à l’initiative de l’agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) .
Cette opportunité sous le mot d’ordre « Nous souhaitons renforcer l’implication de la femme dans l’essor économique » leur a permis de débattre des voies susceptibles de permettre aux femmes porteuses de projets d’investissement de créer leurs propres activités dans le cadre des dispositifs de soutien de l’Etat à l’emploi à l’origine de la mise en place jusqu’à présent de 39.000 projets d’investissements initiés par des femmes.
Pas moins de 2.500 micro-entreprises ont été créées dans ce cadre avec le concours de l’ANDI. Une exposition de divers produits (plastique, aluminium, bois, pharmacologie, cosmétique, agriculture, bâtiment, services) fabriqués par des entreprises dirigées par des femmes a été organisée en marge de cette rencontre qui a permis aux organisateurs d’honorer quatre femmes chefs d’entreprises issues de la wilaya d’Annaba et activant dans le secteur de l’industrie pharmaceutique.
Ce geste de reconnaissance a été fortement apprécié par les lauréates qui ont salué l’effort déployé par l’ANDI qui fête cette année, son 20 eme anniversaire. A noter que plusieurs femmes chefs d’entreprise provenant de la France, de la Belgique et du Canada ont participé à ce 3eme forum des femmes chefs d’entreprises, dont le premier s’est tenu en 2011.
Dans une déclaration faite à la presse, Lakhdar Habib Salim Branki, directeur régional de l’Andi, co-organisateur du forum a souhaité dans une déclaration à la presse voir cette manifestation s’étendre à « l’échelle maghrébine mais même à l’échelle méditerranéenne où la femme algérienne est présente.Je le souhaite parce qu’il n’y a que les échanges d’expérience d’avis qui font en sorte que nous puissions aller de l’avant (…) L’idée est de faire en sorte que ce forum devienne une plaque tournante, que les bonnes idées émergent et que nous puissions les adopter, que nous puissions favoriser les échanges et les expériences entre les deux rives ».
Amar Saïfi