ANNABA Rencontre SAA-opérateurs économiques de la région

ANNABA Rencontre SAA-opérateurs économiques de la région

Sous le slogan : «La SAA se modernise pour mieux servir sa clientèle», cette compagnie d’assurances a organisé, cette fin de semaine à l’hôtel Sheraton de Annaba, une rencontre destinée à se rapprocher de sa clientèle tout en recherchant à étoffer celle-ci à travers de nouveaux produits.

Ont pris part à cette rencontre des membres de la CCI Seybouse Annaba, des représentants de banques, ainsi que de nombreux opérateurs économiques de la région. Dans sa présentation de son entreprise, le P-dg Nacer Sais a relevé que celle-ci arrive au premier rang des compagnies d’assurances en Algérie et 8e au Maghreb, enregistre 2 millions de clients et dispose d’un capital social de 30 millions de dinars et 520 points de vente à travers le pays. Sauf que la SAA n’est pas cotée en bourse !

Aux offres classiques des produits qu’elle commercialisait, le directeur général adjoint technique et commercial, Kamel Rahem, a présenté une demi-douzaine de nouveaux produits. Il s’agit, entre autres, de la prise en charge d’un complément de frais de réparation, un pack intitulé « Al Wafa» récompensant la fidélité des clients, des offres sur mesure et avantageuses pour les artisans et commerçants et toute autre profession libérale, de nouvelles variantes de la garantie tous risques en payant moins cher.

Il y avait aussi parmi les nouvelles offres, la garantie rachat et franchise concernant un véhicule neuf ou de moins de cinq ans, ainsi que l’assurance prenant en charge la perte d’exploitation en cas d’accident avec paiement d’une indemnité journalière entre 3 et 12 jours d’immobilisation.

Lui succédant, le chef de division des risques d’entreprise et des grands comptes, Djamel Eddine Djebarra, a analysé les risques et montage d’un programme d’assurance d’une entreprise estimant que celle-ci est une entité vulnérable aux risques donc elle est tenue «de protéger ses biens et son personnel».

Clôturant le programme des interventions, le P-dg a abordé les assurances transport en développant un sujet aussi épineux que celui du commerce international et ses problématiques. Il mettra le doigt sur l’absence de précautions lors de la conclusion de contrats d’achat, la méconnaissance des règles et des outils qui régissent le commerce international. «Les armateurs qui appartiennent aux pays développés, sont vicieux ou si vous voulez trop intelligents. Ils font tout pour gagner le maximum, même s’ils le font au détriment des clients. Les risques sont nombreux : avaries de marchandises, pertes, vols, crash et naufrage, entre autres. Nous agissons pour vous protéger contre les risques transports», dira-t-il, en substance.

Lors du débat, l’un des présents a évoqué la longueur dans les remboursements des sinistres. Et le P-dg de lui rétorquer que la SAA règle 400 000 sinsitres/an, rappelant ceux de l’ENIE de Bel-Abbès et de Vitajus qui ont coûté à l’entreprise respectivement 850 millions et 550 millions de dinars.

A. Bouacha