Annaba: Le procès des avocates “arnaqueuses” s’ouvre demain

Annaba: Le procès des avocates “arnaqueuses” s’ouvre demain
justice

Reporté une première fois, le procès des deux avocates relevant du barreau d’Annaba, poursuivies pour escroquerie et usurpation de qualité, aura lieu demain, en première instance, apprend-on de source judiciaire. Il se murmure que l’avocate en fuite depuis le mois de mars dernier, devrait se rendre aujourd’hui dimanche, soit la veille du procès. Pour rappel, Les deux auxiliaires, avaient été présentées, le 21 mars dernier, par devant le tribunal correctionnel d’Annaba. L’une des protectrices a été placée, par le magistrat instructeur, sous mandat de dépôt, tandis que sa collègue, a été, quand à elle, placée sous contrôle judiciaire. Mais le juge en charge du dossier a décidé quelques temps après d’incarcérer etplacer préventivement la seconde avocate. Cependant, la mise en cause avait pris la fuite, rappelons-le, dès qu’elle a appris que la chambre d’accusation de la Cour de justice avait ordonné sa mise sous mandat de dépôt. Une décision qui fait suite, précise-t-on, à l’appel qu’avait introduit contre elle le procureur près le tribunal correctionnel d’Annaba en opposition à la liberté provisoire, dont elle avait bénéficié.  Par ailleurs, nous apprenons qu’un arnaqueur notoire en fuite, objet d’un mandat d’arrêt lancé à son encontre depuis le déclenchement de l’enquête a été interpellé. Ce dernier, serait le « capo » d’une large action d’escroquerie ayant ciblé de nombreux postulants au logement social. Selon certaines indiscrétions, les mises en cause proposaient à des personnes des logements sociaux contre d’importantes sommes d’argent.  De même affirme-t-on, ils mettaient en confiance leurs victimes au myen de bons de versement, avec cachet et griffe. Cette manière d’agir aurait permis à l’avocate incarcérée de récolter un pactole d’environ 860 millions de sentîmes. Alors que celle placée sous contrôle judiciaire avait bénéficié d’un classement après que les plaignants se sont désistés avant sa présentation devant la justice.C’est grâce à des plaintes judiciaires déposées par certaines victimes directement auprès du procureur général qu’une enquête a été déclenchée.

B. Salah-Eddine