Scène pour le moins insolite, en cette fin d’après-midi du lundi, sur l’avenue de l’ANL, à hauteur du café «Echaâd», fréquenté essentiellement par les revendeurs de voitures.
Le placement de sabots pardes agents de la circulation aux véhicules en stationnement interdit a vite fait de provoquer une prise de bec qui n’a pas manqué d’attirer la foule de curieux entre les policiers et les propriétaires de véhicules qui craignaient la nouvelle pénalité de 2.000 DA, alors qu’avant pour la même infraction, il fallait s’acquitter d’un timbre de 300 DA. Heureusement que le bon sens a fini par l’emporter.
Les sabots ont été retirés.
Les commentaires vont bon train sur ces nouvelles mesures que d’aucuns voient d’un mauvais œil.
Des risques de débordements ne sont pas à écarter. En effet, de simples policiers diront au même titre que des gendarmes, que tout cet arsenal leur tombe sur la tête et son application rigoureuse ne sera pas de tout repos.
Car que faire avec un piéton en infraction?
Une petite erreur d’inattention par un automobiliste? Et dans tous les cas de figure ceux qui méritent d’être pénalisés ne manquant pas comme la conduite en état d’ivresse, l’excès de vitesse ou l’utilisation du portable au volant.
Par conséquent, certains diront qu’ils sont Algériens, au même titre que les autres.
Pour les automobilistes à Annaba, il faudrait dégager davantage d’endroits pour stationner.
Il ne faudrait pas que pour une urgence quelconque, comme aller à une pharmacie, qu’on vous mettre le sabot.
Il appartient aux agents de la circulation d’apprécier l’infraction avant de sanctionner les automobilistes.
Enfin, les uns et les autres s’accordent à dire qu’en tout état de cause, la conduite est une question d’éducation et la finalité des choses est d’arriver à moins de problèmes dans la conduite et par extension à moins d’accidents.
A.Ouelaâ
