Un vibrant hommage a été rendu aux victimes à l’occasion du 95e anniversaire de l’Armistice.
C’est dans une ambiance conviviale et chaleureuse qu’a eu lieu, lundi soir, à l’Institut français, la cérémonie de commémoration du 95e anniversaire de l’Armistice relativement du 11 novembre 1918. Une date qui symbolise la victoire et la fin de la guerre. En la circonstance, le consul général de France installé à Annaba, Sameh Safty, accompagné de son épouse, a tenu à être présent à Constantine pour partager cet événement avec «ses amis algériens» dira-t-il, et ses compatriotes. Tout en exprimant son admiration sans condition pour la ville des Ponts qu’il visite pour la troisième fois, le diplomate a émerveillé comme d’habitude les invités par un discours cordial usant de tous les termes amicaux pour dire combien il est heureux d’être parmi sa famille.
Il ne manquera pas en cette occasion de rendre un grand hommage aux 26.000 Algériens emportés par cette guerre dans les années 1914-1918. Le consul parlera avec une grande appétence des relations amicales entre l’Algérie et la France. Une amitié qu’il cadre dans la durée. Non sans dire que ces relations sur lesquelles il insiste sont formelles sur plusieurs plans, aussi bien historique, culturel, diplomatique et socio-économique. Sameh Safty qui a su, en l’espace d’une année, séduire les Algériens par une diplomatie bien définie a toujours réussi à rester à l’écoute de tous, fait vérifié durant cette soirée où il accorde à chacun une attention particulière et c’est la première fois que seront présents en la circonstance de grandes personnalités de Constantine, dont le bâtonnier, le directeur de l’Université islamique, Ahmed Benyahia et l’écrivain chercheur universitaire Abdelmadjid Merdaci, pour ne citer que ceux-là.
Le représentant de la diplomatie française à Annaba, qui a bouleversé toutes les donnes depuis sa nomination à la tête du consulat en améliorant l’accueil, allégeant les dossiers des demandeurs de visas et en réduisant le temps pour répondre insistera pour dire: «Je suis l’ami de tous les Algériens», une phrase qui méritera les applaudissements des invités, qui reconnaissent pour la première fois que l’amitié algéro-française est plus palpable. Pour Sameh Safty, l’Algérie et la France se doivent cette amitié qui permettra de vivre en symbiose afin de concrétiser davantage les jumelages entre les villes algériennes et françaises.
Lors de son premier discours, le consul général de France à Annaba, avait souligné clairement que le temps était venu pour donner un nouvel élan aux relations bilatérales entre les deux pays! De mettre un titre à cette amitié.
Cet objectif est enfin une réalité dans la mesure où beaucoup de choses ont changé, notamment quand il s’agit du taux de la délivrance de visas de circulation, l’accueil et la souplesse dans le traitement des dossiers. Mais c’est surtout cette volonté de bonne foi manifestée par la diplomatie française qui a permis de donner un nouveau souffle aux rapports algéro-français, que le consul souhaite inscrire dans la durée.