A l’origine de cette situation chaotique, les moult poursuites judiciaires dont ont fait l’objet la plupart des gestionnaires de cette assemblée, notamment pour mauvaise gestion et malversations.
Suite aux rapports et plaintes émanant du chef de daïra, président de l’APC et élus dénonçant les agissements et dépassements du secrétaire général de l’APC d’El Bouni, le wali de Annaba, Mohamed Mounib Sandid, a ordonné la suspension conservatoire de ses fonctions du secrétaire général de la même Assemblée populaire communale, avons-nous appris de source interne à l’Hôtel de ville d’El Bouni.
Selon la même source, le secrétaire général de ladite APC, serait à l’origine de la traîne, voire même du blocage des projets de développement, a fait savoir la même source. Ce responsable serait suspecté d’agissements douteux dans la contraction de marchés publics, devait-elle ajouter. Les autres précisions apportées par les soins de notre source font état de jeux troubles et zizanie auxquels recourt le secrétaire général pour entraîner les membres du conseil dans une guerre intestinale, lui offrant une opportunité d’agir librement, notamment dans les actes douteux.
Une situation, communiquée dans tous ses détails au premier responsable de la wilaya de Annaba, Mohamed Sandid qui, selon une source interne au cabinet, a ordonné une commission d’enquête à l’effet d’établir un rapport sur la situation et prendre les mesures adéquates.
En attendant l’aboutissement de la commission d’enquête, il a été ordonné la suspension conservatoire de ce responsable. Il est à noter qu’en dépit des budgets colossaux octroyés à cette daïra, le développement d’El Bouni demeure au point mort. A l’origine de cette situation chaotique, les moult poursuites judiciaires dont ont fait l’objet, la plupart des gestionnaires de cette assemblée, notamment pour mauvaise gestion et malversations. Au regard des poursuites judiciaires, celui dont a fait l’ex-maire (Y.A), il a été condamné par le tribunal de Annaba à 8 mois de prison ferme, assortie d’une amende de 200.000 DA.
L’ex-locataire de l’Hôtel de ville d’El Bouni est accusé de dilapidation de deniers publics, malversations, contraction de marchés non conformes au Code des marchés et mauvais usage de la fonction. Rappelons que ce scandale avait été mis à nu sur la base d’informations parvenues aux services de sécurité dénonçant un pourrissement financier au sein de cette APC. L’information judiciaire engagée par les éléments de la brigade économique et financière relevant de la sûreté de wilaya de Annaba, en charge du dossier, s’était soldée par la découverte des dépassements ci-dessus, en plus d’autres, à savoir l’attribution d’avantages non justifiés, un trou financier de plus de 6 milliards de centimes, 25 conventions d’achat d’équipements d’éclairage public, effectuées de gré à gré. Ajoutons que le paiement des factures des marchés contractés, passait par le service de comptabilité, mais sans être visé par le contrôleur financier de la wilaya. Pour ne citer que cette affaire, car l’APC d’El Bouni détient le trophée des poursuites judiciaires engagées à l’encontre de ses responsables. Jusqu’à preuve du contraire, aucun élu de cette institution locale n’a résisté à la tentation des fonds qui sont injectés pour le développement, et finit par oeuvrer à la création de sa propre fortune. Une vérité due, tout simplement, au fait que tous ceux qui se présentent aux législatives, n’ont d’autre intérêt que celui de se remplir les poches.