À la faveur de l’obscurité, les malfrats profitent de la situation pour s’attaquer à des usagers, surtout ceux qui osent marquer un arrêt entre la sortie de Kherraza et la localité de Oued Zied en passant par le sinistre quartier de Oued-Nil.
La voie à grande circulation de la RN44, reliant Annaba à Berrahal, continue à être décriée, aussi bien en matière de sécurité qu’en éclairage public, voire même en ce qui concerne la qualité des travaux d’assainissement et de réfection du tronçon Annaba-Oued-Zied, achevés récemment et qui se sont avérés un véritable fiasco. D’ailleurs, cette dernière fait l’objet d’une enquête par une commission dépêchée d’Alger et dont on ignore encore les résultats.
Malgré les arrestations qui ont été opérées et le pressing en permanence des services de la Gendarmerie nationale, les bandes de “pirates” de la route continuent de sévir.
En effet, à la faveur de l’obscurité due aux nombreuses pannes sur le réseau électrique, les malfrats profitent de la situation pour s’attaquer à des usagers, surtout ceux qui osent marquer un arrêt entre la sortie de Kherraza et la localité de Oued-Zied en passant par le sinistre quartier de Oued-Nil. Mis en service depuis près d’une année, l’éclairage public de cette voie est à l’arrêt prolongé cette fois-ci depuis plusieurs mois, au grand dam des usagers. Continuellement en difficulté, en raison des pannes incessantes, ce réseau demande déjà à être totalement rénové, car il a été exécuté à la hâte par une entreprise qui serait loin de répondre aux critères requis, estiment des sources qui affirment que son arrêt était d’ailleurs prévisible. Depuis son lancement en été 2011, les observateurs continuent de dénoncer l’exécution de ce projet, dont le coût avoisinait les 90 millions de DA. A l’époque, il était déjà entaché de plusieurs anomalies à l’exemple des tranchées réalisés à plusieurs endroits de la voie pour faire passer les fils électriques au niveau du parapet, en l’absence d’un contrôle strict des services des équipements publics.
Ces travaux, laissés à l’abandon sans être poursuivis, ont causé de nombreux accidents de la circulation, fort heureusement sans faire de victimes mais des dégâts matériels. A cela, il faut surtout ajouter le produit utilisé pour la circonstance, qui était de mauvaise qualité par rapport à celui installé dans les avenues et grandes artères de Annaba, selon des spécialistes, lesquels avaient demandé l’intervention de la wilaya pour corriger les erreurs avant qu’il ne soit trop tard. Aujourd’hui, usagers et habitants des lieux demandent aux autorités concernées de se pencher sérieusement sur ce problème.
Pour rappel, qualifié depuis des années par les autorités de la wilaya de Annaba de “défaillant”, l’éclairage public s’est, certes, généralisé positivement et progressivement sur l’ensemble du réseau routier de la wilaya, mais le problème des pannes fréquentes continuent à pénaliser les habitants.
B. B
