Invitée à se présenter accompagné de ses parents en raison de ses absences récurrentes un élève ne trouve meilleure réaction que d’agresser deux surveillantes. Il blesse l’une d’elle. Ses violences provoquent l’avortement de l’autre victime . L’élève brandissait une arme blanche. Le seul tort de cette surveillante, selon nos sources, c’est qu’elle lui a demandé de ramener ses parents. L’incident a tout a chamboulé au CEM, vers 10h00.
D’autres surveillants se précipitent sur le lieu et parviennent à interpeller l’élève. Les élèves ont été appelés à quitter l’établissement, pris de peur et d’affolement. Du coup, la nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre, et les parents d’élèves se sont accourus vers leurs enfants. Les éléments de la police et ceux de la protection civile se sont déplacés sur les lieux. Le collégien a été interpellé par la police, après une petite correction infligée par l’époux d’une des victimes. Les deux victimes ont été évacuées vers les urgences de l’hôpital Ibn Rochd.
Leur état de santé est jugé critique, mais leur vie n’est pas en danger. De mémoire d’élèves jamais cet établissement n’a été le théâtre de pareille violence. « Incompréhensible, inqualifiable, grave, inquiétant. » C’est ainsi que les enseignants et travailleurs commentent « l’événement ». Une inspection de la direction de l’Education a été dépêchée sur les lieux. Nous avons essayé de prendre attache avec la directrice du CEM, mais nos tentatives sont restées vaines .Elle était injoignable.
Toufik Ouazaa
