En marge d’une rencontre régionale avec des exploitants miniers à Boumerdes, le secrétaire général de l’Agence Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier (ANGCM) Mohand Sadek Berkani a révélé à l’APS que sur les 2.600 exploitants miniers activant en Algérie, entre 200 et 300 ne respectent pas la loi.
Près de 20 % des exploitants miniers à l’échelle nationale ne respectent pas la législation en la matière, a-t-il indiqué, en citant un certain nombre d’infractions, comme le non-versement des droits d’exploitation, la non-présentation des rapports annuels d’exploitation auprès de l’ANGCM, des atteintes multiples à l’environnement et le non-respect des conditions sécuritaires et environnementales édictées par la loi, avec tous les risques et désagréments que cela représente pour les riverains de ces exploitations minières.
D’un autre côté, le secrétaire général de l’ANGCM n’a pas manqué de faire savoir que les détenteurs de titres miniers rencontrent également des contraintes, principalement celle des oppositions exprimées par les riverains des mines qui retardent, et parfois empêchent, la mise en exploitation de plusieurs projets, même quand ils sont conformes avec les lois.
De son côté, le directeur de la protection de l’environnement minier auprès de l’ANGCM, Mustapha Mekarzia a fait part de l’élaboration d’une méthodologie de travail étudiée sur des bases scientifiques visant à fixer les étapes nécessaires pour le réaménagement des mines concernées pour éviter que cela se fasse dans l’anarchie. Ce plan de travail est distribué progressivement aux exploitants miniers et est mis tout aussi progressivement depuis l’année dernière.
